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Busso : la concertation ou la comm ?

C’est la réflexion que risquent de se faire les nombreux participants à la 2e concertation sur le devenir du site Busso, organisée par la municipalité le 12 février dernier. Invités à venir donner leur avis et « à construire le projet en s’aidant de plans, d’expertises, de maquettes… », les habitants ne se sont pas limités à parler hauteur d’immeubles, couleurs, volumes… A l’unanimité, les délégués de table ont demandé à revoir à la baisse le nombre de logements prévus, pour privilégier un espace de nature, de respiration, et des équipements qui répondent aux besoins des habitants et animent la ville. Cette réaction n’était pas prévue au programme. D’où la réaction fort contrariée du maire qui, en conclusion, a opposé « urgence sociale » à l’assemblée qui lui parlait « urgence climatique ». Et qui a affirmé qu’il lui faudrait avant tout tenir compte des demandes des habitants en matière de logement. Alors, pour ne pas détourner les habitants de la politique de la ville, il faut redonner tout leur sens aux mots. Et celui de « concertation » suppose d’associer ceux qui donnent leur avis d’un bout à l’autre du projet.

Consultez le quatre pages spécial édité par A Gauche Autrement sur le dossier Busso. Pour le télécharger cliquez ici.

Un enthousiasme de papier

couv-prevoir-hors-serie-sept-2018_164291Le « Prévoir » hors-série,  déposé par la municipalité du Pré dans les boîtes aux lettres de tous ses habitants, après le changement de maire, a dû laisser bien des lecteurs interloqués :
ceux qui ont assisté au Conseil Municipal où cette élection a eu lieu ;
ceux à qui ils en ont parlé ;
ceux qui ont lu le reportage qu’en a fait le Parisien ;
et à présent, ceux qui auront sous les yeux le procès-verbal du conseil municipal, mot à mot, qui – du moins on l’espère – sera prochainement en ligne sur le site de la ville.
Revenons au numéro hors-série : on y salue Gérard Cosme au moment de son départ, on y présente le nouveau maire Laurent Baron, tout cela est d’usage. Mais il était risqué de vouloir rendre compte du déroulement de la séance. Ou bien on disait la vérité : huées et interpellations pendant plusieurs interventions ; critiques directes par un des maires-adjoints de l’équipe précédente ; réplique sévère venant d’une autre élue de la majorité…pas facile, sans doute, d’expliquer franchement tout cela aux citoyens du Pré. D’où l’autre variante : raconter les approbations, les applaudissements, les sourires, brandir des photos joyeuses et oublier tout le reste.
C’est le choix que la mairie a fait.
Et ce n’est pas le bon
. Car il fait peu de cas de besoins profonds chez les citoyens, dans notre ville comme partout : un besoin de simplicité, de modestie, et de vérité.
Avec ce genre de propagande, c’est à chaque fois la vie politique, dans son ensemble, qui recule.

à suivre

Oh si ! Il y a du changement ! L’appel des élus n’est plus réalisé par le Maire ! Peut-être que le vrai changement est pour …. bientôt ? Par exemple, quand le comité de réexamen du Règlement Intérieur se sera réuni et qu’ils seront tombés d’accord sur les mots permettant aux membres du Conseil de débattre ?
Comment mettre en application ce qui est si loin de soi et que la suspicion à l’égard d’à gauche autrement l’emporte sur toutes les réponses aux questions que ses élus posent ?
Mais avant de désespérer, attendons un peu ! alors, à suivre.

Au théâtre ce soir

Dans notre ville, on peut régulièrement assister à des pièces de théâtre mais rarement à une farce comme celle qui s’est jouée lundi 10 septembre dans le préau de l’école Pierre Brossolette.

Sur la scène et face au public, les «patriciens» du Pré, dont l’ex-président de l’Assemblée, ex-député , ex-maire du pré, ex-ministre (mais pas ex-faiseur de politiciens gervaisiens) et auteur du scénario qui se jouait. Les oppositions, dont « à gauche autrement », étaient réparties à gauche et droite de la scène centrale.

Comme au théâtre d’antan, des spectateurs applaudissaient, d’autres faisaient la claque, dans le brouhaha propre aux salles de music-hall.

Ce désordre n’a pas empêché l’élection du nouveau maire. Comme dans les mauvaises pièces, la fin était connue de tous, à l’avance.
Pas mal de Gervaisiens sont pourtant tristes d’un tel spectacle.
Une mauvaise pièce qui risque de conforter tous ceux prêts à maudire la politique et de dégoûter ceux qui s’y intéressent encore.

Le Repair-Café revient au Pré Saint Gervais

Après le « Répare-Vélo » qui a eu un franc succès samedi dernier à l’occasion de la fête de quartier organisée Rue Béranger par « La Rue est à Nous » …

C’est  un nouveau « Repair-Café » que l’association Ecologie au Pré pour tous vous propose samedi prochain.

On répare, On recycle, On se rencontre.

Rendez-vous Samedi 11 juin de 14h à 18h à l’espace Danton
9 Rue Danton

Repair-café

On vous y attend nombreux !

Deux ans après, à Grenoble, la transition politique tient le cap

Nos amis de Reporterre reviennent dans un long article sur un premier bilan de la nouvelle équipe municipale de Grenoble. Une équipe qui rassemble EELV, Parti de Gauche et des citoyens autour du nouveau maire Eric Piolle.

Grenoble (Isère), reportage

Le vent des Alpes a-t-il calmé les ardeurs ? À Grenoble, le climat politique a pris un coup de froid. Deux ans après l’élection d’Éric Piolle à la tête d’une liste de rassemblement écologiste et citoyen, l’humeur n’est pas à souffler les bougies. « On ne fanfaronne pas », reconnaît-on d’une voix unanime à l’hôtel de ville. Au cabinet du maire, on évacue la question : « Nous sommes sur une dynamique de long terme, les critères de réussite ne s’évaluent pas tous les 365 jours. »

Heureusement, à en croire Colette, boulangère dans le quartier de la gare : « J’entends plutôt les gens râler, c’est de bonne guerre. Mais hormis ces histoires de panneaux publicitaires, c’est vrai que je n’ai pas vu grand-chose de changé… » En ne renouvelant pas son contrat avec JC Decaux, Grenoble avait fait disparaître l’année dernière plus de 300 espaces publicitaires. Une mesure forte qui n’empêche pas d’autres polémiques.

Le « malaise » des policiers municipaux après la décision de les désarmer partiellement ? « Je n’ai reçu aucune demande d’audience syndicale », répond Élisa Martin, première adjointe du maire à la tranquillité publique. La grogne des commerçants à l’annonce du projet d’« autoroute à vélo », à l’automne ? Si on reconnaît une certaine maladresse à l’utilisation du terme d’« autoroute », on refuse de céder au chantage. « Les mêmes étaient déjà vent debout contre l’arrivée du tramway en centre-ville, dans les années 1980 », relativise l’entourage du maire.

Le mot « banqueroute » hante les échanges comme un fantôme 

« Piolle et son équipe déchaînent les passions », confirme Vincent Peyret, le rédacteur en chef duPostillon, journal satirique local. Et drainent les fantasmes que cristallise l’écologie auprès de certains. « Le laboratoire des Khmers verts », titrait l’hebdomadaire Valeurs actuelles il y a quelques semaines.

Mais « à part ces quelques mouvements corporatistes, il n’y a guère d’opposition très structurée »,dit Jean-Christophe, Grenoblois d’origine. Mallette en cuir et blazer élégant, il revoterait pour Éric Piolle malgré le « sentiment d’amateurisme » qu’il ressent parfois en regardant les conseils municipaux en direct sur son écran d’ordinateur : « C’est normal, ce ne sont pas des professionnels. »

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On s’mobilise. Arrivée du tour Alternatiba à Paris

Après un périple de 5600 km, le tour Alternatiba arrive à Paris pour une dernière étape ce samedi 26 septembre. En rencontrant des milliers de porteurs d’alternatives concrètes et des dizaines de milliers de citoyens, le tour Alternatiba vise à initier un mouvement citoyen pour une société plus juste, plus solidaire et à même de relever le défi climatique.

Alternatiba

Deux mois avant la COP 21, l’événement parisien de ce week-end présentera au grand public des alternatives concrètes et constructives, dans tous les domaines de la vie quotidienne : de l’habitat à l’alimentation, des transports à l’énergie, en passant par l’économie, l’éducation ou la culture, chacun-e pourra découvrir ce qu’il ou elle peut faire individuellement et collectivement pour enrayer le dérèglement climatique. Et ce loin de l’immobilisme, du défaitisme et des fausses solutions – injustes, dangereuses et inefficaces – (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, …) prônés par certains. Ateliers, concerts, débats, repas collectifs, spectacles de rue à chaque détour : Alternatiba recréera ainsi, le temps d’un week-end, l’esprit d’un village convivial dans la capitale.

La toute dernière étape partira non pas du Pré Saint Gervais 😉 mais presque. Le rendez-vous est à 15h  Place de la fontaine aux lions, à La Villette (Porte de Pantin). De là s’élancera un grand cortège festif et revendicatif pour les derniers kilomètres du Tour. Tout le monde est invité à venir défiler à vélos, skates, rollers, etc., pour la Climate Pride !

>>> Le site d’Alternatiba

Dans un village de la Drôme, la révolution participative est en marche !

A Saillans, dans la Drôme, une liste collégiale a remporté les municipales. Les habitants ont entièrement repensé le fonctionnement de la mairie, en s’appuyant sur les méthodes d’animation de l’éducation populaire. Depuis six mois, ils mettent en place des groupes action projet où se retrouvent élus et habitants, pour débattre des principales questions de la vie du village. Une petite révolution participative ! Continuer la lecture de Dans un village de la Drôme, la révolution participative est en marche !