Archives de catégorie : L’Actu

À Gauche autrement rejoint le nouveau front populaire

Compte tenu des risques de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en France, et inquiet des risques pour la démocratie et les libertés publiques, le groupe À Gauche Autrement se joint naturellement à la mobilisation des forces de gauche de ce pays en signant l’appel commun pour un Nouveau Front Populaire.

Nous soutenons toutes les mobilisations des partis de gauche, des organisations syndicales et toutes les initiatives citoyennes contre l’extrême droite.

Nous appelons aussi à voter dans notre ville du Pré Saint-Gervais pour Aurélie Trouvé, députée sortante et candidate dans la circonscription du Nouveau Front Populaire.

Mobilisons-nous.

Nous reproduisons ci-dessous l’appel du Nouveau Front Populaire

Une page de l’Histoire de France s’écrit avec le nouveau Front populaire !

Avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France, les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 30 juin et 7 juillet prochains. Une immense attente d’union s’est exprimée. Elle est scellée !

À partir d’aujourd’hui, partout en France nous œuvrerons à élargir ce rassemblement avec toutes celles et ceux, Françaises, Français, associations, syndicats, partis politiques, personnalités engagées dans le débat public, qui partagent nos idées et nos orientations.

Nous aurons des candidates et des candidats communs capables de représenter la société française.

Nous avons œuvré à un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat, des propositions concrètes et réalistes, pour que la vie des Françaises et des Français change, vraiment !

Désormais, l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir n’est plus une fatalité !

Levez-vous et rejoignez le nouveau Front populaire. L’espoir est là !

Encore un jardin de moins

En ce temps-là, disons le début des années 2020, à Capbreton (Landes), on ombrageait d’arbres et de buissons la place de la Gare, et l’on y rendait le parking perméable grâce à une couche d’aiguilles de pin.

À Angoulême (Charente), on programmait la création de vingt poumons verts, en renaturant des espaces publics.

Dans le quartier Gerland à Lyon (Rhône), le secteur dit « Pavillons-Fontenay » était transformé par la création de sept jardins de pluie et deux placettes inondables, la plantation de 7500 plantes vivaces et d’un millier d’arbustes.

À Annecy (Haute-Savoie), le bitume qui recouvrait le parvis du lycée Baudelaire était remplacé par un terrain végétalisé, avec un système de noues pour récupérer les eaux de pluie, 1500 plants d’arbres et de fleurs, le tout avec la participation active de trois classes du lycée et de trente élèves « éco-délégués ».

Partout, donc, le réchauffement climatique, en cours et à venir, guidait les démarches d’aménagements, à la fois pour le combattre (même un petit peu) et en limiter les dégâts (autant que possible).

Partout ? Non. Dans l’Est parisien, une petite ville, pourtant baptisée « Le Pré », ramait à contre-courant, et substituait à un de ses rares jardins, devant l’école Anatole France, une esplanade presque entièrement pavée, d’où émergeaient de modestes îlots de terre avec quelques arbres courageux.

C’était propre ? Sans doute. Chic ? Faut voir. Écolo ? Que dalle (ou plutôt : « que dalles »).

Quant aux enfants qui cherchaient où aller jouer : eh bien, allez voir dans les villes voisines !

Première réunion publique du FORUM CITOYEN DE L’eau


Une réunion publique du Forum citoyen de l’eau, qui rassemble des associations et citoyen.nes d’Est Ensemble intéressés par la question de l’eau, se tiendra le mardi 14 novembre à 19h à la Mairie des Lilas.

Cette réunion est l’une des 3 qui se tiendront à Est Ensemble sur la question de la tarification de l’eau, dans le cadre de la régie publique qui vient d’être mise en place. Jean-Claude Oliva, le Président de la régie, y présentera les nouveaux tarifs envisagés.

Après de longues années de débats et de luttes, Est Ensemble a quitté le
Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), étroitement lié à la
la puissante multinationale Veolia. La gestion de l’eau est désormais confiée à une régie publique, nouvellement créée, opérationnelle en 2024.

Un des premiers chantiers de la régie est de proposer de nouveaux tarifs
plus justes, plus solidaires et plus écologiques. Ils seraient adoptés par Est Ensemble fin novembre et s’appliqueraient à nos factures d’eau à partir du 1er janvier 2024.

Rendez-vous le mardi 14 novembre à 19h00 à la Mairie des Lilas.

L’avenir des passoires

En France aujourd’hui, un logement sur six porte l’étiquette F ou G dans le classement de l’observatoire des performances énergétiques. C’est ce qu’on nomme les « passoires thermiques ». Si le Pré Saint-Gervais se situe dans la moyenne, on doit y trouver 1400 passoires. On y grelotte l’hiver et l’on étouffe l’été, sauf à dépenser des fortunes en chauffage et en climatisation – des dépenses qui vont devenir phénoménales avec l’explosion des prix de l’énergie.

Merci à Tommy dans cet article de Reporterre

Quant aux dégâts pour l’environnement, ils sont considérables. Car à l’autre bout, seulement 1/20e des logements sont « basse consommation », classés A ou B. L’ensemble des bâtiments imparfaitement isolés – pas seulement des logements, d’ailleurs – constitue ainsi un obstacle principal à l’objectif français de neutralité carbone en 2050. Ils comptent pour près de 50% dans la consommation finale d’énergie par le parc immobilier, et pour 18% dans l’émission des gaz à effet de serre.

Or ce n’est pas irrémédiable. Les techniques permettant une isolation de qualité sont au point. Les professionnels compétents existent. Les factures d’électricité ou de gaz peuvent être divisées par deux ou trois. Qu’est-ce qu’on attend ?

S’agissant des locations, on attend déjà que les propriétaires, publics ou privés, se soucient de la santé, du confort et des factures énergie des occupants. C’est parfois le cas mais c’est trop peu fréquent, et les contraintes en ce domaine sont faibles : quand les logements correctement isolés sont rares, les passoires trouvent facilement preneurs.

Du côté des propriétaires – qu’ils habitent ou non eux-mêmes dans les logements à rénover – tout ne va pas de soi non plus. Ils peuvent être tentés de s’en tenir à un changement du système de chauffage (pompe à chaleur, notamment), ou en tout cas à un « geste » de rénovation, simple, plutôt rapide, mais permettant quand même d’accéder à une aide publique comme « MaPrimeRénov’ ». Or les rénovations performantes nécessitent d’intervenir sur plusieurs éléments à la fois, si possible en une seule campagne de travaux, de façon bien conçue et coordonnée dès le départ. Rares sont les propriétaires qui ont les compétences – et le temps – qu’il faut pour mettre en place un dispositif technique bien au point. Des services d’accompagnement et de conseil existent, pourtant, mais pas forcément connus, ni faciles d’accès.

L’autre problème est évidemment celui de la dépense. Même avec une rénovation bien pensée, et un emprunt que les économies d’énergie aident ensuite à rembourser, il subsiste un « reste à charge » bien trop lourd pour les familles les moins fortunées. L’enjeu majeur est donc du côté des aides publiques. Le gouvernement se vante de les avoir fait progresser mais, selon un rapport remis l’an dernier au ministère de la Transition Ecologique, rénover les logements en France au rythme nécessaire de 500 000 par an nécessiterait « un doublement (!) de l’effort budgétaire actuel en direction des ménages », pour parvenir à 11,6 milliards d’euros par an.

Une belle somme, certes – mais c’est seulement 4,6% du budget de l’Etat, avec un formidable bilan environnemental et un sacré coup de pouce à la création d’emplois sur le territoire national. Or face à ce « doublement » réclamé, le gouvernement, dans son « plan de sobriété énergétique » début octobre, a annoncé que le budget de MaPrimeRénov’ passerait de 2,4 milliards… à 2,5 !

Comme a dit un jour le président de la République, « ce deuxième quinquennat sera écologique ou ne sera pas ». À chacun.e de voir, sur cet exemple majeur, ce qu’il faut en conclure.

Confirmer !

Au premier tour de cette législative, à Gauche Autrement a soutenu Aurélie Trouvé, candidate de la nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ; elle a obtenu 53,5% des voix dans la circonscription (57% au Pré).

Beau succès, qui confirme l’adhésion des citoyen.nes  de nos villes à un projet vraiment de gauche et rassembleur. Cela n’a pas suffi pour qu’Aurélie Trouvé soit élue dès le premier tour, car la participation à l’élection (42,5% dans la circonscription, 49% au Pré) n’était pas assez élevée pour cela.

Eh bien, confirmons ! Soyons là, toutes et tous, ce dimanche 19 juin, pour lui donner la victoire ample que ce projet mérite, et contribuer, comme dans tant d’autres villes de France, à tirer l’Assemblée Nationale vers la gauche et l’écologie. Le réchauffement climatique, l’aggravation des inégalités sociales, la mise à mal de la vie démocratique dans le pays, tout cela n’est pas fatal. Un autre monde est (toujours) possible.

UN autre monde est toujours Possible !

Élections législatives du 12 et 19 juin

En avril dernier, Emmanuel Macron a été le président le plus mal élu depuis 50 ans. Il s’apprête pourtant a poursuivre son programme de casse sociale et d’inaction face à la crise écologique.

À Gauche Autrement appelle à voter ces deux prochains dimanches au Pré Saint-Gervais pour Aurélie Trouvé candidate de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale), alliance inédite au niveau national de toutes les forces de Gauche.

La candidature d’Aurélie Trouvé, porte-parole de l’association ATTAC pendant plus de 15 ans, porte et incarne les valeurs d’écologie, de solidarité et d’égalité en rupture avec la politique menée par le gouvernement Macron ainsi que les précédents.

A Gauche Autrement souhaite une nouvelle majorité à l’assemblée nationale, qui porte ces valeurs qui sont les siennes.
Pour toutes ces raisons elle a tout notre soutien.

Législatives : À Gauche Autrement appelle à voter au Pré-Saint-Gervais pour Aurélie Trouvé, candidate de la NUPES

Élections législatives du 12 et 19 juin


À Gauche Autrement appelle à voter au Pré Saint-Gervais pour Aurélie Trouvé candidate de la NUPES ( Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale).

A l’issue des élections présidentielles où beaucoup d’entre nous ont glissé un bulletin de vote par défaut pour éviter le risque de l’extreme droite, les législatives sont l’occasion de voter pour un programme de gauche et empêcher les projets de casse de Macron.

Avec la NUPES, les composantes de la gauche, dans une nouvelle dynamique, ont su se mettre d’accord dès le premier tour pour des candidatures uniques partout en France sur des valeurs d’écologie, de solidarité et d’égalité en rupture avec la politique menée par le gouvernement Macron ainsi que les précédents.

A Gauche Autrement souhaite une nouvelle majorité à l’assemblée nationale, qui porte ces valeurs qui sont les siennes.

Aurélie Trouvé, candidate pour la NUPES, a su les incarner dans les combats menés jusqu’ici au sein du monde associatif en tant que porte-parole d’Attac pendant près de 15 ans.
Pour toutes ces raisons elle a tout notre soutien !

Aurélie Trouvé et son suppléant Mehmet Ozguner pour la liste NUPES dans notre circonscription.

Soutien à la Maternité des Lilas pour éviter sa fermeture

à Gauche Autrement s’associe à une pétition lancée pour s’opposer aux menaces qui pèsent sur la maternité des Lilas et dont nous reproduisons ci-dessous le texte.

Apportons notre soutien au personnel de la Maternité des Lilas dans leur action pour faire perdurer ce lieu unique en France !

Futurs parents, couples accompagnés au planning familial, bébés à naître ou nouveaux nés, femmes souhaitant avorter, trouver une contraception adaptée, ou encore accoucher physiologiquement : nous sommes à vos côtés !

Au cœur de la Seine Saint Denis, depuis 1964, la maternité accompagne 1400 naissances chaque année, et permet à 900 femmes d’avorter. Car c’est le libre choix qui préside dans ce lieu : celui de donner naissance, ou non, et comme on le souhaite, éventuellement de façon physiologique et non médicalisée. La part faite aux sages-femmes qui tiennent le projet à bout de bras depuis des décennies, est une des spécificités de l’établissement aujourd’hui menacé. Ce n’est pas la première fois qu’il risque de fermer : bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients. Alors que les propriétaires des murs changent, les objectifs et engagements des repreneurs potentiels ne sont pas clairs quant au maintien de l’activité de maternité et son statut associatif à but non lucratif, soutenu par le secteur public. Si la maternité devait se conformer à des objectifs de rentabilité (impliquant des actes tarifiés type césarienne) ou même disparaître, ou, ce serait des milliers de patient.e.s dans le 93, département avec des enjeux médicaux et sociaux particulièrement lourds, sans solution pour accoucher, être suivi.e, et avorter librement.

Nous souhaitons aujourd’hui apporter tout notre soutien à l’équipe et au projet de la Maternité des Lilas. Pour pouvoir continuer d’accoucher librement, d’être accompagné.es dans une philosophie de bienveillance et de confiance, permettons à cet établissement unique de se renouveler dans un nouveau lieu adapté, avec un budget suffisant, affirmons la confiance et le soutien politique à ce projet. Nous appelons l’ARS et le ministère de la Santé à se saisir du dossier, renouveler les habilitations et sauver cet établissement.

Sages-femmes, aides-soignantes, médecins, personnel administratif, puéricultrices : nous sommes à vos côtés pour voir perdurer l’esprit de la Maternité et permettre à d’autres usagers de bénéficier de vos méthodes !

>>> Signer cette pétition <<<

À lire également sur la situation à la maternité des Lilas, l’enquête « Maternité des Lilas: en Seine-Saint-Denis, une institution féministe menacée de disparition » signée Elsa Sabado dans Libération.

Les graphiques bidouillés dU président-candidat MACRON

Nos boîtes aux lettres ont été emplies de plaquettes, fièrement baptisées « Nous tous », à la gloire du président-candidat et de son bilan. On y trouve en dernière page quatre graphiques censés démontrer ses brillants résultats. Aucun ne porte, évidemment, sur la précarité, ni sur le montant des salaires et retraites, ni sur l’échec scolaire, ni sur les moyens des hôpitaux, ni sur les dividendes des gros actionnaires – mais passons, et arrêtons-nous sur celui qui vante sa « réussite » en matière de lutte contre les émissions de gaz carbonique (à droite ici) :

Quelle jolie baisse, depuis 2017, non ?
Hum, regardons de plus près. Premièrement, à gauche on voit que l’axe vertical commence, non à zéro, mais à 300 ; visuellement, ça accentue évidemment les évolutions. Ensuite et surtout, regardons bien année par année : de 2017 à 2019, c’est une légère diminution qui prolonge simplement les tendances précédentes, et reflète avant tout la baisse progressive des activités industrielles en France ; et en 2020, là oui, une nette variation, mais…elle s’appelle « Covid », non ? Confinements, télétravail forcé, avions au sol,… du provisoire, tout à fait indépendant des volontés politiques ; d’ailleurs en 2021, on voit que la remontée a débuté.

Ne rien en dire, une étourderie des auteurs de la plaquette, peut-être ? Nullement, car si maintenant on regarde le graphique de gauche, sur le chômage, on retrouve les mêmes recettes : l’axe vertical part de 6% pour accentuer les différences, la période 2017-19 poursuit une tendance amorcée deux ans avant…mais cette fois il y a un bond en 2020 – et le graphique le souligne : « crise sanitaire ».

« Nous tous », Monsieur le président-candidat, pensons que la bonne foi devrait faire partie des qualités d’un responsable politique.

3 questions sur l’immigration À CRIS BEAUCHEMIN de l’INED

Nous vous proposons de revenir sur la dernière réunion publique organisée par à Gauche Autrement le 14 mars dernier au Pré Saint-Gervais.

Notre invité, Cris Beauchemin est démographe à l’INED et co-auteur du livre « Trajectoires et origines : enquête sur la diversité des populations en France ».

Une réunion riche d’enseignements sur la réalité de l’immigration en France. Très loin des slogans de campagne de certains à droite et à l’extrême droite qui tentent de faire de l’immigration le thème central de la campagne présidentielle.

Est-ce que les immigrés arrivent en masse en France ?

Est-ce que les enfants d’immigrés sont plus nombreux ?

Que disent les chiffres de l’intégration des immigrés et de leurs enfants dans la société française ?

Merci à Cris Beauchemin pour sa venue et d’avoir pris quelques minutes après la réunion pour répondre aux questions et à la caméra de Jean-Michel Sicot.