Archives par mot-clé : écologie

Encore un jardin de moins

En ce temps-là, disons le début des années 2020, à Capbreton (Landes), on ombrageait d’arbres et de buissons la place de la Gare, et l’on y rendait le parking perméable grâce à une couche d’aiguilles de pin.

À Angoulême (Charente), on programmait la création de vingt poumons verts, en renaturant des espaces publics.

Dans le quartier Gerland à Lyon (Rhône), le secteur dit « Pavillons-Fontenay » était transformé par la création de sept jardins de pluie et deux placettes inondables, la plantation de 7500 plantes vivaces et d’un millier d’arbustes.

À Annecy (Haute-Savoie), le bitume qui recouvrait le parvis du lycée Baudelaire était remplacé par un terrain végétalisé, avec un système de noues pour récupérer les eaux de pluie, 1500 plants d’arbres et de fleurs, le tout avec la participation active de trois classes du lycée et de trente élèves « éco-délégués ».

Partout, donc, le réchauffement climatique, en cours et à venir, guidait les démarches d’aménagements, à la fois pour le combattre (même un petit peu) et en limiter les dégâts (autant que possible).

Partout ? Non. Dans l’Est parisien, une petite ville, pourtant baptisée « Le Pré », ramait à contre-courant, et substituait à un de ses rares jardins, devant l’école Anatole France, une esplanade presque entièrement pavée, d’où émergeaient de modestes îlots de terre avec quelques arbres courageux.

C’était propre ? Sans doute. Chic ? Faut voir. Écolo ? Que dalle (ou plutôt : « que dalles »).

Quant aux enfants qui cherchaient où aller jouer : eh bien, allez voir dans les villes voisines !

Financer une fOrÊt urbaine…Impossible ?

Financer des forêts urbaines, c’est possible même en Seine-Saint-Denis ! Et c’est même la majorité départementale, la même qu’à la mairie du Pré Saint-Gervais, qui le dit… Alors, impossibilité réelle ou frilosité ? Manque de moyens ou poursuite des vieilles habitudes de construction partout, tout le temps, au profit des promoteurs ?

On a lu dans Le Parisien :

« Plantation de 30 000 arbres en dix ans, forêts urbaines, développement de la biodiversité… Le conseil départemental a voté le 11 juin son plan Canopée avec un budget d’investissement de 60 M. »

« Création de deux « forêts urbaines » par an »

Le conseil départemental s’est également engagé à créer deux forêts urbaines par an, pour un budget assez coquet : un million d’euros par an. « Ce sont des petites surfaces sur lesquelles on va venir planter une grande diversité d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur », explique le département.

« Pendant longtemps, on a pensé les espaces verts en termes de parcs, de grands aménagements. Là, on va essayer de changer notre approche en donnant de la place aux arbres au cœur des villes
», souligne Stéphane Troussel.

Extrait de la brochure d’information éditée par le département pour vanter son plan vert…

Chez nous au Pré, l’association Le Pré en Transition qui se bat depuis des mois pour l’implantation d’une forêt urbaine sur le site de Busso rappelle et à juste titre :

« Une forêt nécessite une surface minimum de 5 000 m2. L’implanter sur l’ancienne usine Busso au Pré Saint Gervais est possible C’est le dernier espace de cette taille disponible. Il n’y en aura plus d’autre. »

Ce n’est pas anodin. Le dossier Busso n’est pas une occasion, c’est la dernière chance de redonner un peu d’air à notre ville.

Faites reparer votre vÉlo et Tous en Selle !

Nos amis de l’association Écologie Pour Tous au Pré font, une fois de plus, oeuvre d’utilité publique en organisant samedi prochain un répare-vélo devant la mairie du Pré.

Votre vélo a des petits soucis ? Pas moyen (ou les moyens) d’avoir un rendez-vous chez un réparateur ? Vous ne savez pas faire vous-même ?

Les bénévoles du répaire-vélo vous attendent pour vous aider à remettre votre vélo en état gratuitement. Au passage vous pourrez apprendre à faire vous même.

Écologie au Pré vous attend à son Répare-vélo, samedi prochain, samedi 27 juin de 14h00 à 18h00 sur la place devant la mairie.

La vente à la découpe de la Seine-Saint-Denis et de la banlieue, ça suffit !

Dans une tribune parue dans Libération, plusieurs personnalités et militants associatifs du 93 s’élèvent contre la gestion par l’état et les collectivités locales, dont Est Ensemble, des derniers terrains disponibles en Seine-Saint-Denis.

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La Seine-Saint-Denis est un territoire dense, qui cumule les inégalités mais qui recèle encore un peu de foncier et d’espaces naturels disponibles. Le sont-ils pour le bien-être des habitants ou pour celui des aménageurs ? Le rétablissement de l’équité territoriale et l’accroissement des espaces verts en Seine-Saint-Denis sont la moindre des exigences, en réponse au lourd tribut payé par notre département lors de cette crise sanitaire et pour adapter rapidement notre territoire aux changements environnementaux.

Le patrimoine et les services publics fragilisés par la spéculation immobilière

Au lieu de préserver les derniers espaces ouverts, de valoriser le patrimoine et les espaces verts de nos villes, certains services de l’État et collectivités bradent les derniers terrains disponibles et les derniers espaces naturels en Seine-Saint-Denis, au nom de la production de logements, l’arrêté du 20 décembre 2017 affirmant «l’urgence de répondre aux besoins en produisant au minimum 70 000 logements par an». Ce démantèlement en cours ne se lit que dans le détail de documents complexes ou de projets d’aménagement morcelés pour plus d’opacité. Le combat est inégal tant les enjeux financiers de la promotion immobilière sont considérables, les moyens des villes limités, ces situations peu médiatisés et les habitants des quartiers populaires peu écoutés sur l’avenir de leur territoire. Continuer la lecture de La vente à la découpe de la Seine-Saint-Denis et de la banlieue, ça suffit !

Faire respirer autrement le Pré pour une ville écologique

Les 15 et 22 mars prochains en votant pour la liste à Gauche Autrement vous choisissez de mettre en place une règle verte dans toutes les décisions de notre ville pour une ville exemplaire en matière d’écologie.

L’urgence écologique s’impose dans tous les aspects de l’action publique. La ville est le premier niveau où l’action est possible.

Pour ce faire, nous mettrons en œuvre les propositions suivantes :

  • tout projet municipal devra être évalué non seulement au plan financier mais aussi selon son bénéfice écologique. Une composante environnementale sera intégrée à tous les marchés publics, aux projets de construction ou réhabilitation de bâtiments publics et privés et aux choix des équipements ;
  • la ville sera dotée d’un budget écologique spécifique discuté chaque année. Ce budget sera adopté à la suite d’un débat ouvert avec les Gervaisien·ne·s qui décideront des actions qui leur sont le plus nécessaires;
  • la ville fera preuve d’exemplarité, en particulier dans le fonctionnement de ses services : le personnel sera formé au développement durable, un parc de vélos sera mis à leur disposition pour les déplacements professionnels. Les achats seront responsables;
  • une maison de l’écologie sera créée: les associations et citoyens trouveront là un lieu central de partage, de sensibilisation et de formation sur la transition écologique. Elle pourra héberger des AMAP, des ateliers de réparation de vélo ou d’autres matériels défectueux.

De nombreux  autres points font partie de notre programme, mais   nous ne pouvons tous les citer. L’écologie irrigue l’ensemble des mesures proposées par à Gauche Autrement dans tous les domaines.

La liste à Gauche Autrement qui regroupe des habitants appartenant a différents partis et mouvements de gauche ainsi que des citoyens non encartés a reçu le soutien d’Europe Écologie les Verts.

En marge mais bien au cœur de ce que nous sommes, nous soutenons le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires par l’ONU et appelons notre gouvernement à le ratifier. Nous proposerons au conseil municipal un texte en ce sens, rejoignant ainsi de nombreuses villes qui oeuvrent pour que le désarmement nucléaire ne soit pas qu’un vœu pieu mais une réalité concrète. Aga

Dossier Busso. Les élus À Gauche Autrement déposent un voeu au prochain conseil municipal

Les trois élus du groupe « À Gauche Autrement »  du  Pré Saint-Gervais présenteront lundi prochain au conseil municipal un voeu sur le dossier Busso.

Voici le texte intégral :

Le Conseil Municipal du Pré Saint-Gervais, réuni le 9 décembre 2019,

– attentif à la densité exceptionnellement élevée de la population de la commune, et au niveau extrêmement faible des mètres-carrés d’espaces verts par habitant,

– soucieux de veiller aux conditions de vie des Gervaisien-nes d’aujourd’hui et de demain, dans le contexte d’un réchauffement climatique général et d’une élévation de la pollution dans les métropoles,

– désireux de prendre réellement en compte les préoccupations exprimées à ce sujet, ces derniers mois, à propos des projets urbains sur le terrain des anciennes salaisons Busso, par un très grand nombre de Gervaisien-nes, lors de réunions publiques et par signatures de pétitions,

– constatant que les projets d’aménagement déposés n’ont pas été orientés en ce sens,

– considérant qu’un projet qui définit pour de longues années le cadre de vie d’un quartier de la ville, et de la ville dans son ensemble, doit voir ses orientations débattues lors de la campagne pour les élections municipales proches, et non être bouclé avant celles-ci,

exprime le souhait que les décisions en ce domaine soient suspendues, à tout le moins jusqu’au premier conseil municipal qui suivra ces élections.

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Le conseil municipal est ouvert à tous les gervaisiens et débute à 19h30.

Un repair café à la bibliothèque du Pré le 11 mai

La bibliothèque du Pré-Saint-Gervais (46 avenue Jean Jaurès)  accueille le repair-café du Pré le 11 mai 2019 à partir de 11 h jusqu’à 17 h. Des bénévoles réparent avec vous  les objets de votre vie courante qui ne fonctionnent plus.  S’ils sont réparables, ils ne seront pas jetés !

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On répare, on recycle, on échange le week-end prochain au Pré

Le week-end prochain, samedi 10 et dimanche 11 décembre nous vous donnons rendez-vous avec l’association « Écologie au Pré pour tous » à deux moments d’échanges et de services avant les fêtes de la fin d’année.

Samedi 10 décembre – Retour du Repair Café en partenariat avec le « Repair-Café » de Pantin. 14h à 18h Espace Danton – 9 Rue Danton
Ne jetez plus vos vieux objets, réparez-les.

Dimanche 11 décembre – Répare-Jouet dans le cadre de « Jeux et jouets en fête. 11h à 17h à la P’tite criée du marché.
venez avec vos enfants !

Repare café

Notre environnement c’est aussi notre santé

Nous vous invitons à une réunion publique, jeudi 11 février,  3 place Anatole France Maison des Associations au Pré-Saint-Gervais, à partir de 20 h 30.

La question de la relation entre Environnement et Santé est de plus en plus préoccupante en raison de l’augmentation régulière de maladies chroniques comme le cancer, le diabète, les atteintes de la reproduction, l’asthme, les allergies, les troubles mentaux et neurologiques… et de l’émergence de maladies nouvelles comme l’hypersensibilité chimique.
Certes l’alcool et le tabac sont en cause mais les données scientifiques montrent que pollutions, alimentation déséquilibrée, sédentarité, urbanisation ou autrement dit les facteurs environnementaux le sont également aussi.

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Le Réseau Environnement Santé voudrait mettre les questions d’environnement et de santé au coeur des politiques publiques. Il mène des campagnes sur les grandes questions de santé et d’environnement. Il agit pour une meilleure prise en compte des données scientifiques validées et pour la mise en oeuvre du principe de précaution.
Ce réseau a aujourd’hui 4 grands projets : Perturbateurs Endocriniens (PE), Maladies Chroniques (MC), Maladies Emergentes et Risques émergents, Alimentation Environnement (AE).
Pour en savoir plus, nous avons invité un chercheur dans ce domaine, président du Réseau Environnement Santé, André Cicollela.
Bien sûr il parlera de ce qu’on connait un peu (comme les perturbateurs endocriniens : phtalates, parabènes, bisphénol A, pesticides) et nous le questionnerons.
Nous aimerions qu’on puisse ensemble réfléchir aux moyens d’action dont nous disposons au niveau de notre commune, de notre Territoire.

Rendez-vous pour en parler jeudi 11 février à la maison des association à partir de 20h30