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Relogement immédiat de Yahia, aveugle de 73 ans

Depuis près d’un an, Yahia vit dans un logement insalubre dans un immeuble en travaux. Il est le dernier occupant d’un immeuble dont les sols risquent de s’effondrer. L’obligation légale de relogement n’est pas respectée, malgré les diverses démarches entreprises par des citoyens solidaires.

L’immeuble est dans le quartier Sept-Arpents/Stalingrad, qui entre dans un vaste programme de renouvellement urbain. L’organisme Soreqa, dont les actionnaires sont des collectivités locales, ici Est Ensemble, en charge du relogement, ne propose rien à Yahia.

Yahia Belhadia est âgé de 73 ans, il est atteint de cécité depuis l’enfance, diabétique insulino-dépendant et il a subi un triple pontage coronarien en 2014. Une infirmière vient chaque jour lui prodiguer des soins.

La Mairie du Pré Saint-Gervais connaît sa situation depuis mars 2021, courrier du propriétaire à l’appui. Elle ne fait rien pour lui venir en aide. Le droit de Yahia au relogement n’est pas respecté et aucune institution ne se démène pour lui venir en aide !

Les personnes solidaires de Yahia organisent ce samedi 22 janvier à 09h30 un rassemblement devant la mairie à l’occasion de l’enquête publique pour la révision du P.L.U.I…. c’est de circonstance… au Pré, PLU = A LA RUE ?

Une pétition a également été créée : https://chng.it/CRynj5Kmq

Busso : le projet a été choisi. Mais par qui ?

S’il est un domaine sur lequel le maire communique dans cette période pré-électorale, c’est bien celui de Busso.
La majorité municipale, après avoir pris tant d’années pour prendre au sérieux les demandes adressées par les habitants et les associations en matière d’espace vert, d’écologie, s’érige désormais en chef de file de l’écologie et de la concertation.

Il y avait donc 5 projets en lice et l’un d’entre eux a été retenu.

Les panneaux d’information électroniques du Pré indiquent que « La ville a choisi ». Alors, la ville, c’est le maire ? Avec les 2 à 3 adjoints qui l’entourent ?
Les projets en compétition ont certes été présentés lors d’une séance ouverte à tous

Le journal Prévoir affirme que le projet retenu (celui de Cogedim) traduit le choix de la plupart des participants à la présentation des projets, qui ont remis des fiches sur lesquelles ils ont indiqué leur souhait. Et ce souhait correspond à celui de « LA VILLE », comprenez le maire et son staff.

Pour ceux qui auraient souhaité connaître un peu plus en détail les propositions des autres projets, c’est dommage, c’est trop tard ! Elles ne figurent plus sur le site de la ville. Il fallait être là à la présentation.

La mairie s’est bien gardée d’organiser un vote sur ces projets, pas plus qu’elle n’a envisagé de soumettre à la population le projet retenu pour l’examiner plus en détail et y apporter d’éventuelles modifications.

Ce processus de concertation, que la mairie présente à ses habitants comme un modèle, se solde donc, à la fin des fins, par le choix… du maire.

S’il est un moment où ce projet phare pour la ville aurait dû et pu être discuté, c’est bien celui de l’élection municipale. C’est ce qu’ont proposé les élus d’A gauche autrement dans un vœu lors du dernier conseil municipal.

Ce n’est pas ce qu’a choisi l’équipe à la tête de la mairie, qui a choisi de passer en force. À leur tour, les électeurs s’empareront peut-être de ces élections pour faire entendre leur voix ?

Busso : la concertation ou la comm ?

C’est la réflexion que risquent de se faire les nombreux participants à la 2e concertation sur le devenir du site Busso, organisée par la municipalité le 12 février dernier. Invités à venir donner leur avis et « à construire le projet en s’aidant de plans, d’expertises, de maquettes… », les habitants ne se sont pas limités à parler hauteur d’immeubles, couleurs, volumes… A l’unanimité, les délégués de table ont demandé à revoir à la baisse le nombre de logements prévus, pour privilégier un espace de nature, de respiration, et des équipements qui répondent aux besoins des habitants et animent la ville. Cette réaction n’était pas prévue au programme. D’où la réaction fort contrariée du maire qui, en conclusion, a opposé « urgence sociale » à l’assemblée qui lui parlait « urgence climatique ». Et qui a affirmé qu’il lui faudrait avant tout tenir compte des demandes des habitants en matière de logement. Alors, pour ne pas détourner les habitants de la politique de la ville, il faut redonner tout leur sens aux mots. Et celui de « concertation » suppose d’associer ceux qui donnent leur avis d’un bout à l’autre du projet.

Consultez le quatre pages spécial édité par A Gauche Autrement sur le dossier Busso. Pour le télécharger cliquez ici.

L’habitat indigne au conseil municipal

Habitat indigneLe 21 novembre, une convention contre l’habitat indigne au Pré était soumise au vote. Elle prévoit d’intégrer une nouvelle adresse dans le projet, la copropriété du 41 rue Charles Nodier. En revanche, le projet initial intégrait la réhabilitation de deux autres adresses qui, elles, disparaissent, du fait de l’engagement de recours de propriétaires (rue Soyer) et d’une parcelle rue Gabriel Péri. La disparition de ces adresses prévues dans le plan initial en coûtera néanmoins une prime relativement importante à la ville qu’il lui appartiendra de négocier. Nous avons voté pour.

Busso. Reculer pour mieux sauter ?

Leparisien

C’est en tout cas ce que semble penser l’amicale des riverains de Busso après la décision de la ville du Pré de préempter la parcelle de 5000 m2 qui accueillait les anciennes salaisons de l’usine Busso.

C’est nos amis du Parisien qui l’annonçaient hier.  La petite surprise du chef. La ville propose de 6 M€ à 7 M€ pour racheter le site près de la moitié de ce que proposaient les promoteurs au propriétaire. Cela devrait donner lieu à une procédure judiciaire qui s’annonce longue. 

En attendant, le projet de démolition et de reconstruction est donc suspendu. Pour calmer la grogne des riverains qui prenait de l’ampleur ? Pour laisser passer la période électorale qui débute ? 

A moins que ce ne soit pour prendre le temps de consulter les gervaisiens sur le devenir de l’un des derniers grands espaces disponibles de la ville… On peut rêver non ?

Le dossier Busso à l’ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du prochain Conseil municipal du Pré Saint Gervais se tiendra ce lundi 27 juin 2016 à 19h30.

Les élus A Gauche Autrement ont mis à l’ordre du jour le devenir des terrains des anciennes Salaisons Busso.  Nous avons consacré un dossier complet à cette affaire il y a quelques jours.
A lire ici.busso Voici la question publique posée par les élus d’A Gauche Autrement à la majorité municipale.

Les terrains des anciennes Salaisons Busso sont sur le point d’être vendus par un propriétaire privé à un promoteur dont le projet est la construction de 5 immeubles de logement, ainsi qu’un équipement sportif municipal d’au moins 250 places assises.

L’équipement public répond à une obligation du PLU, le choix d’un équipement sportif relève du choix de la municipalité.

« Compte tenu des difficultés que crée la grande densité de population dans la commune du Pré Saint-Gervais (au 3ème rang en France), des gros problèmes de circulation dans la rue principale, du manque d’espaces verts, de la saturation des équipements scolaires, nous souhaitons savoir comment la majorité municipale entend mettre en œuvre, sur ce dossier, son engagement de 2014 : « maîtriser l’évolution urbaine », et comment elle entend au moins faire en sorte que ce projet soit présenté aux habitants du quartier avant qu’il ne soit entièrement bouclé. »

Si vous voulez entendre la réponse du maire, rendez-vous lundi soir à partir de 19h30 en mairie. Il faut rappeler que tout citoyen-ne peut assister librement aux réunions du Conseil Municipal de sa commune.

Faire de l’urbanisme, pas de l’immobilier

Un nouveau projet immobilier de grande ampleur arrive en plein centre du Pré :   8000 m2 privés se libèrent dans le carré constitué par les rues Colette Audry, Gabriel Péri, Roger Salengro et Danton.

Busso plan
Or le Pré ne cesse d’accueillir de nouveaux habitants du fait de constructions sur du domaine privé bien souvent. Pendant ce temps, l’offre de services publics ne suit pas avec la même vitesse.
La maîtrise de l’espace est une mission fondamentale pour une municipalité, surtout au Pré, petite ville avec beaucoup d’habitants dans un tout petit espace.
Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) pourrait être un outil de maîtrise de cet espace. Et bien sur cette zone le règlement permet de construire  140 logements alors que la Ville écrivait en 2014 qu’ « il fallait réduire le sentiment de densité urbaine » (Enquête publique sur le déclassement de voiries publiques liées à l’aménagement de l’Ilot Danton en 2014).
Comme beaucoup d’autres, leurs mots ne les engagent pas… Continuer la lecture de Faire de l’urbanisme, pas de l’immobilier

Au Pré on fait de l’immobilier, pas de l’urbanisme

Au carrefour du monument aux morts, des arbres veillaient (Paulownias).

Ils vont disparaître en même temps que les travaux de démolition commenceront sur le site qui leur avait permis de grandir. Avec eux, d’autres ornements de verdure disparaîtront.P1040193 En effet, vous avez peut-être vu que « Le Clos Gabriel » va s’élever à la place des constructions existantes aujourd’hui. Regardez d’un peu près la photo. L’Etablissement Public Foncier d’Ile de France, la ville du Pré-Saint-Gervais sont partenaires du Groupe Solendi qui construit pour 3F.

Cela veut dire que – non seulement – la Ville a donné son accord à cette construction par l’approbation d’un permis de construire, mais qu’elle en est en quelque sorte partenaire. On ne peut s’opposer à la construction de logements, qui de plus devraient être en accession sociale à la propriété. On s’interroge seulement sur la manière dont ces décisions sont prises, sur la qualité des propositions (qualité de la construction, de l’aménagement, pourquoi n’y-a-t-il pas des équipements en énergie propre, etc), sur la définition des hauteurs (la place ne risque-t-elle pas d’être écrasée ? par le R + 4), sur le non alignement avec l’immeuble voisin (qui laisse donc un bel emplacement ………….. publicitaire ?).

CourneuvePark ou Parc de la Courneuve : on choisit ?

Capture-d’écran-2015-06-24-à-12.05.03Ce projet, intitulé le Central Park du Grand Paris, a suscité depuis quelques mois de nombreuses réactions dans le 93 et bien-au-delà. Petit état des lieux.

De quoi s’agit-il ?

D’un projet urbain de grande échelle (24 000 logements, 100 000 emplois …) construits, dans le cadre du Grand Paris, autour du parc de la Courneuve, à la fois sur des terrains libres situés en périphérie, mais aussi en empiétant sur le parc existant. Conçu et porté par Roland Castro, urbaniste très connu et contesté, le projet s’inspire du Central Park de New York, oasis de verdure au cœur des gratte-ciel de Manhattan.

Sitôt rendu public début 2015, ce projet a suscité l’indignation de nombreux habitants du 93, d’élus et de forces politiques (PC, EELV, Front de gauche, NPA …), qui lui reprochent à la fois sa démesure et le fait qu’il ampute d’un quart de sa surface le poumon vert du département, classé Natura 2000. Manuel Valls n’a fait que mettre de l’huile sur le feu en évoquant l’idée d’en faire une opération d’intérêt national (OIN), disposition qui verrait l’Etat se suppléer aux communes pour la délivrance des permis de construire. Notre personnalité locale, Claude Bartolone, a jugé le projet « exceptionnel » …. au début … Depuis le développement des réactions négatives, il se tait (sur le sujet). Continuer la lecture de CourneuvePark ou Parc de la Courneuve : on choisit ?

Ilot Danton. Melons-nous de ce qui nous regarde

Le projet d’aménagement de l’Ilot Danton aura des conséquences importantes pour les habitants de ce quartier mais au delà pour nous tous habitants du Pré Saint Gervais.

Ilot Danton

A l’occasion de l’enquête publique sur le déclassement de voies dans le cadre du réaménagement de l’Ilot Danon, le groupe A Gauche Autrement a déposé un certain nombre de questions dans le registre public. Nous ne manquerons pas de publier les réponses Voici déjà les questions…

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