A l’occasion du conseil municipal du 12 février, les élus AGA ont déposé une question au maire pour connaître les étapes du chantier de mise en place d’une régie publique de l’eau. Ils voulaient aussi savoir de quelle façon la population d’Est ensemble serait associée à l’avancée de ce projet.
Voici ses réponses.
Après avoir réaffirmé qu’il est à l’initiative des démarches faites pour sortir du Sedif, Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais et président d’Est ensemble, rappelle que la loi affirme que ce sont les territoires qui ont cette compétence, même si les villes ont la possibilité d’adhérer au Sedif indépendamment du territoire.
Parmi les territoires concernés, ont réadhéré individuellement au Sedif :
- La moitié des villes du territoire 12 (Orly) (qui a 4 formes différentes de distribution d’eau sur son territoire);
- 3 villes de Plaine Commune ;
- 1 ville d’Est ensemble (Noisy le Sec) se prépare à faire de même.
Deux études ont déjà été conduites dont la dernière par un cabinet indépendant du Sedif, pour un coût de 100.000 euros. Leurs résultats sont toujours valides (peut-être feront l’objet de mises à jour), mais ne nécessitent pas de nouvelle étude.
Ces études seront présentées au débat public avec l’aide d’un cabinet.
La difficulté est d’avancer avec les autres territoires (c’est indispensable), malgré les particularités de chacun d’eux.
Le préfet de région a confirmé sa volonté de limiter le nombre de syndicats de gestion de l’eau (plus de 300) et estime que leur pertinence doit être décidée à l’échelle du territoire métropolitain.
La ville du pré-Saint-Gervais sera associée à cette réflexion mais ne sera pas un territoire de compétences. Il adresse un « clin d’œil » compréhensif à ceux qui ont posé les affichettes du 21ème vœu, mais répète que tout ça ne se joue pas au Pré.
Pour le maire, de tels sujets doivent être traités au niveau métropolitain. Réaffirme sa volonté de faire de l’eau un bien public.
Reviendra sur le sujet fin mars.