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Non aux fermetures de classes au Pré Saint-Gervais !

Des parents d’élèves du Pré Saint-Gervais ont lancé une pétition en ligne pour s’opposer aux projets de fermetures de classes dans les écoles primaires et au collège Jean-Jacques Rousseau à la rentrée prochaine.

Nous la reproduisons ci-dessous et vous invitons à la signer ainsi qu’à vous joindre aux mobilisations organisées ces prochains jours.

Un premier rassemblement est prévu samedi 6 février à 11h devant le marché. La chaîne humaine initialement prévue est reportée à une date ultérieure. Ce samedi les habitants sont invités à venir avec casseroles, klaxons, sifflets… pour une photo unie et bruyante !!!

Pétition des parents d’élèves.

C’est avec une grande stupeur que nous avons appris le projet de suppression de plusieurs classes à la rentrée prochaine au Pré Saint Gervais : 1 classe à l’école Pierre Brossolette, 1 classe à l’école Anatole France et deux divisions au collège Jean Jacques Rousseau !

A l’origine de cette décision, une sous-estimation manifeste des effectifs prévisionnels de la part de la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’Éducation nationale), en total désaccord avec l’expertise des directions des établissements concernés et des services de la Mairie.

Nous ne pouvons que déplorer les conséquences de cette suppression : une augmentation automatique des effectifs par classe et des postes d’enseignants fortement menacés, qui plus est dans une période où la promiscuité devient dangereuse pour la santé.

Cette décision est parfaitement incompréhensible et scandaleuse, qui plus est dans le contexte actuel. Nous ne pouvons accepter que des choix d’austérité budgétaire (mais où est donc passé le « quoi qu’il en coûte » ânonné depuis bientôt un an ?) entraînent une dégradation des conditions d’apprentissage de nos enfants et des conditions de travail des enseignants.

Les élèves à besoins particuliers, et donc nécessitant une attention spécifique de la part des équipes, seraient répartis sur moins de classes ou plus difficilement inclus, augmentant les difficultés quotidiennes qu’ils rencontrent.

Par ailleurs, il est parfaitement inacceptable de rendre plus difficile le travail des enseignants, en première ligne dans la crise sanitaire depuis de longs mois, et dont nous pouvons constater le professionnalisme au quotidien. Ainsi, le nécessaire lien entre enseignants et familles deviendrait plus difficile, chaque enseignant devant l’effectuer avec plus de familles par classe.

Le contexte pandémique a accentué de façon dramatique les difficultés sociales et économiques de nombreuses familles dans le département le plus pauvre de France qu’est la Seine-Saint-Denis.

Plus que jamais il est nécessaire de renforcer la présence d’adultes dans les établissements et de diminuer les effectifs par classe. Il en va de la qualité du service public d’éducation, matrice de la République.

C’est très en colère que nous exigeons que la décision des suppressions de classe dans les établissements soit annulée, et qu’aucune autre école de la ville, et au-delà, ne soit touchée par une fermeture de classe.

Partagez autour de vous !

Les parents élus des écoles du Pré Saint Gervais

Pour signer la pétition c’est par ici >>>

Retraites : un système « universel », vraiment ? Non, une loterie perdante !

Ah, les beaux discours ! Le gouvernement promet un régime de retraites « universel », plus clair et avec plus de justice sociale ! C’est en tout cas ce que le gouvernement veut nous vendre. Et si nous n’y croyons pas, si ce projet suscite tant d’opposition dans tous les secteurs, publics et privés, il paraît que c’est parce que nous n’avons rien compris, ou parce que des privilégiés ne veulent pas de plus d’égalité.

Vraiment ?

Gagnera-t-on en « clarté », si on découvre la valeur du point de retraite et donc le montant de la pension… au moment où on la prend ?

Gagnera-t-on en « justice sociale » si l’on cadenasse les dépenses de retraites alors que le nombre de retraités, lui, augmente ? Et si l’on veut encore retarder l’âge de la retraite de façon uniforme, alors qu’il y a en moyenne sept ans d’écart de durée de vie entre les cadres supérieurs et les ouvriers ?

Alors que la lutte contre ce projet de réforme se poursuit, tâchons d’y voir plus clair, sur ses vrais objectifs et sur ses conséquences. En particulier sur le montant des pensions et l’âge à partir de laquelle nous pourrons profiter des nos droits à la retraite.

« à Gauche Autrement », et la « Liste Citoyenne »,

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Mercredi 22 janvier à 20 h 15,

à la Maison des Associations (salle 1 sur la Terrasse)
3 place Anatole France au Pré-Saint-Gervais.

réunion retraites

Avec :

Pierre Concialdi, économiste à l’IRES (Institut de Recherche dirigé par plusieurs syndicats), membre du Réseau d’Alerte sur les Inégalités,

Raul Sampognaro, économiste à Sciences Po, spécialiste des politiques sociales, membre de la Liste citoyenne au Pré-Saint-Gervais,

Serge Volkoff, statisticien et ergonome, spécialiste des relations âge/travail et conseiller municipal à Gauche Autrement au Pré-Saint-Gervais.

Des chiffres et des retraites

« Des données économiques incontestables… » L’argumentaire du premier ministre pour justifier l’urgence de la réforme des retraites a piqué au vif des fonctionnaires de l’institut national de la statistique ( INSEE).

Dans un précieux document intitulé « des chiffres pour en débattre », un comité de mobilisation de la direction générale de l’Insee, soutenu par les sections CGT, FO et SUD produit une analyse qui met sérieusement à mal l’argumentaire du gouvernement d’Emmanuel Macron.

Quatre pages qui rappellent quelques chiffres fondamentaux, afin que les citoyens s’en saisissent et comprennent l’enjeu d’un refus collectif de la réforme régressive en cours.

A lire et faire circuleranalyse retraites

>> Télécharger le document <<

 

Ensemble contre des retraites de misère et pour l’avenir de nos enfants

À l’occasion de la journée nationale d’action contre la réforme du sytème de retraites organisée ce mardi 17 décembre par l’ensemble des syndicats dans toute la France, des enseignants du Pré Saint-Gervais en grève organisent un départ collectif pour la manifestation parisienne.

Le rendez-vous est à 12h00 devant la mairie du Pré Saint-Gervais. 

À Gauche Autrement relaie bien volontiers  cet appel et vous invite à vous joindre au cortège parisien qui s’élancera à 13h30  de la place de la République. La manifestation doit ensuite se rendre à Nation en passant par la place de la Bastille.

Où vont les urgences ? Réunion publique mecredi 6 novembre à 20h30

À Gauche Autrement vous invite à une réunion publique mercredi 6 novembre 2019 à 20h30 à la Maison des associations du Pré-Saint-Gervais – Place Anatole France 

l y a ce que l’on sait : depuis plusieurs mois les personnels de la moitié des services d’urgence sont engagés dans une grève parce qu’ils n’ont plus du tout les moyens d’assurer des soins de qualité, ni de préserver…leur propre santé.

An Emergency employees of French public hospital system AP-HP (Assistance publique-Hopitaux de Paris) wearing a message reading "on strike" stands in front of a banner reading "The patient is not a merchandise" as they protest against working conditions, at the entrance of the Pitie-Salpetriere Hospital in Paris on April 15, 2019. The two main unions denounce "unbearable" working conditions, while management promises reinforcements. The strike began in mid-March 2019 after a series of attacks at the Saint-Antoine hospital in the east of the capital. / AFP / KENZO TRIBOUILLARD
An Emergency employees of French public hospital system AP-HP (Assistance publique-Hopitaux de Paris) wearing a message reading « on strike » stands in front of a banner reading « The patient is not a merchandise » as they protest against working conditions, at the entrance of the Pitie-Salpetriere Hospital in Paris on April 15, 2019. The two main unions denounce « unbearable » working conditions, while management promises reinforcements. The strike began in mid-March 2019 after a series of attacks at the Saint-Antoine hospital in the east of the capital. / AFP / KENZO TRIBOUILLARD

Il y a ce qu’on entend dire : que ces difficultés viennent de loin ; qu’elles ont bien des causes, dans le système de santé en général et dans les réformes de l’hôpital, ligoté depuis 10 à 20 ans par des logiques comptables ; et que les mesures annoncées par le gouvernement ne règlent rien, en tout cas pas dans l’immédiat.

Et puis il y a ce qu’on se demande : où va-t-on, comme cela ? Le système de soin en France, envié dans beaucoup de pays du monde, pourrait-il s’écrouler ? Comment agir pour qu’il en aille autrement ?

Venez échanger avec Laurent Rubinstein, infirmier à Robert Debré, membre du collectif InterSau (services d’accueil des urgences)

et Fanny Vincent, sociologue, co-auteure du livre « La casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public » (éditions Raisons d’agir)

 

Avez-vous entendu parler du projet Europacity ?

Il s’agit d’un projet de centre commercial géant (500 magasins), avec un parc aquatique climatisé et une piste de ski artificielle, mais aussi une salle de spectacle et une ferme urbaine, que le groupe de grande distribution Auchan et un investisseur chinois (Wanda) veulent construire – avec le soutien des pouvoirs publics – sur les terres les plus fertiles d’Europe, à Gonesse, à 15 km au nord de Paris.

Ce projet, qui se présente comme une initiative entièrement privée, bénéficie d’un financement public d’un milliard d’euros pour créer une gare du futur Grand Paris Express, qui desservira le site.

 Indigné.e.s par ce gâchis de terres agricoles, et ce détournement d’argent public, des citoyen.ne.s lancent un appel à la mobilisation !

Le Collectif pour le Triangle de Gonesse, en partenariat avec des associations de défense de l’environnement, organise une journée de mobilisation sur les lieux, à Gonesse. Le Réseau des AMAP, adhérent du Collectif, est partenaire de cet événement et organise un bal paysan. 

Toutes et tous à Gonesse dimanche 21 mai pour défendre les terres agricoles franciliennes. Nous planterons des courges, nous danserons, nous pique-niquerons et nous marcherons jusqu’à la mairie pour porter joyeusement notre message : Plus de légumes, Moins de bitume ! Rejoignez l’Acte 1 du Mouvement des Sauveurs de Terres !

Et en attendant de vous déhancher sur place, vous pouvez déjà swinguer sur l’air composé par Manu Chao pour l’occasion

Non à Europacity !

Dans un mois, le dimanche 21 mai, mobilisons-nous pour sauver les terres centenaires du Triangle de Gonesse (Val d’Oise) menacées par le méga-projet d’infrastructure Europacity.
Opposons–nous à la démesure du tout béton.
Soutenons le Collectif pour le Triangle de Gonesse pour faire de cette journée de mobilisation un succès !
Rejoignez tous la mobilisation festive.

Rassemblement contre la Loi travail devant la mairie du Pré Saint Gervais

À l’appel de plusieurs syndicats de salariés une centaine de personnes s’est rassemblée ce lundi soir devant la mairie du PréSaint-Gervais pour protester contre la loi travail et pour demander au député Bartolone de ne pas voter le projet de loi El Khomery.

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Des rassemblements identiques avaient lieu dans le même temps devant les permanences de tous les députés de la Seine Saint Denis à la veille du début de l’examen du projet de loi par l’Assemblée Nationale.

« Ni négociable, ni amendable, retrait du projet El Khomery » ont scandé les manifestants qui avaient amené cornes de brume, sifflets,  cuillères et casseroles pour faire du bruit.

Une délégation a été reçue par des chargés de mission de Claude Bartolone. Ces derniers ont indiqué que le député de notre circonscription ne voterait pas la loi.

Et pour cause, en tant que Président de l’Assemblée Nationale, il ne participe pas au scrutin. ( il n’a pas dit ce qu’il voterait s’il pouvait participer bien sûr ). Sans commentaires. 

Les manifestants se sont quittés en se faisant la promesse de rester mobilisés contre la loi travail. A suivre donc.

Code du travail : meurtre avec préméditation

« Les économistes atterrés » développent un argumentaire sur le fond du projet de réforme du Code du travail, après une étude fouillée des faits et rien que des faits.  Anne Fretel, membre de ce réseau et membre d’à gauche autrement, a développé pour nous une partie de cet argumentaire, à l’occasion d’une de nos rencontres, le 23 mars. Nous avons retracé pour vous la soirée.

20160323_222105_resizedNos interrogations sur le projet de loi portent notamment sur les conditions de préparation : tout est fait pour un passage en force. Les argumentaires développés sont faux, développés par les élites (responsables politiques, certains chercheurs, journalistes, Medef) qui le font en connaissance de cause ; ils conduisent à un débat biaisé : un peu par paresse intellectuelle, un peu par cynisme, un peu par la recherche du lucratif, tout en affirmant que le projet est « courageux ».

 « Il y a 10 ans, une attaque a été conduite par ces économistes, ceux qui sont toujours  écoutés par les gouvernements, quels qu’ils soient. »

Nous avons déjà vécu d’autres situations biaisées dans la façon de présenter un texte : ainsi, la suppression de l’autorisation administrative de licenciement il y a 30 ans n’a rien changé à la situation ; il n’y a pas eu plus de licenciements mais par contre la légitimité de l’inspection du travail dans les entreprises a été, à partir de ce moment, atteinte de plein fouet. Autre exemple ? La réforme des retraites : le seul objectif était d’atteindre les marchés financiers et non l’équilibre du système des retraites. Amener la retraite à 62 ans était un signal fort à donner aux marchés financiers. Continuer la lecture de Code du travail : meurtre avec préméditation