Archives par mot-clé : Luttes

Soutien à la Maternité des Lilas pour éviter sa fermeture

à Gauche Autrement s’associe à une pétition lancée pour s’opposer aux menaces qui pèsent sur la maternité des Lilas et dont nous reproduisons ci-dessous le texte.

Apportons notre soutien au personnel de la Maternité des Lilas dans leur action pour faire perdurer ce lieu unique en France !

Futurs parents, couples accompagnés au planning familial, bébés à naître ou nouveaux nés, femmes souhaitant avorter, trouver une contraception adaptée, ou encore accoucher physiologiquement : nous sommes à vos côtés !

Au cœur de la Seine Saint Denis, depuis 1964, la maternité accompagne 1400 naissances chaque année, et permet à 900 femmes d’avorter. Car c’est le libre choix qui préside dans ce lieu : celui de donner naissance, ou non, et comme on le souhaite, éventuellement de façon physiologique et non médicalisée. La part faite aux sages-femmes qui tiennent le projet à bout de bras depuis des décennies, est une des spécificités de l’établissement aujourd’hui menacé. Ce n’est pas la première fois qu’il risque de fermer : bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients. Alors que les propriétaires des murs changent, les objectifs et engagements des repreneurs potentiels ne sont pas clairs quant au maintien de l’activité de maternité et son statut associatif à but non lucratif, soutenu par le secteur public. Si la maternité devait se conformer à des objectifs de rentabilité (impliquant des actes tarifiés type césarienne) ou même disparaître, ou, ce serait des milliers de patient.e.s dans le 93, département avec des enjeux médicaux et sociaux particulièrement lourds, sans solution pour accoucher, être suivi.e, et avorter librement.

Nous souhaitons aujourd’hui apporter tout notre soutien à l’équipe et au projet de la Maternité des Lilas. Pour pouvoir continuer d’accoucher librement, d’être accompagné.es dans une philosophie de bienveillance et de confiance, permettons à cet établissement unique de se renouveler dans un nouveau lieu adapté, avec un budget suffisant, affirmons la confiance et le soutien politique à ce projet. Nous appelons l’ARS et le ministère de la Santé à se saisir du dossier, renouveler les habilitations et sauver cet établissement.

Sages-femmes, aides-soignantes, médecins, personnel administratif, puéricultrices : nous sommes à vos côtés pour voir perdurer l’esprit de la Maternité et permettre à d’autres usagers de bénéficier de vos méthodes !

>>> Signer cette pétition <<<

À lire également sur la situation à la maternité des Lilas, l’enquête « Maternité des Lilas: en Seine-Saint-Denis, une institution féministe menacée de disparition » signée Elsa Sabado dans Libération.

Non aux fermetures de classes au Pré Saint-Gervais !

Des parents d’élèves du Pré Saint-Gervais ont lancé une pétition en ligne pour s’opposer aux projets de fermetures de classes dans les écoles primaires et au collège Jean-Jacques Rousseau à la rentrée prochaine.

Nous la reproduisons ci-dessous et vous invitons à la signer ainsi qu’à vous joindre aux mobilisations organisées ces prochains jours.

Un premier rassemblement est prévu samedi 6 février à 11h devant le marché. La chaîne humaine initialement prévue est reportée à une date ultérieure. Ce samedi les habitants sont invités à venir avec casseroles, klaxons, sifflets… pour une photo unie et bruyante !!!

Pétition des parents d’élèves.

C’est avec une grande stupeur que nous avons appris le projet de suppression de plusieurs classes à la rentrée prochaine au Pré Saint Gervais : 1 classe à l’école Pierre Brossolette, 1 classe à l’école Anatole France et deux divisions au collège Jean Jacques Rousseau !

A l’origine de cette décision, une sous-estimation manifeste des effectifs prévisionnels de la part de la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’Éducation nationale), en total désaccord avec l’expertise des directions des établissements concernés et des services de la Mairie.

Nous ne pouvons que déplorer les conséquences de cette suppression : une augmentation automatique des effectifs par classe et des postes d’enseignants fortement menacés, qui plus est dans une période où la promiscuité devient dangereuse pour la santé.

Cette décision est parfaitement incompréhensible et scandaleuse, qui plus est dans le contexte actuel. Nous ne pouvons accepter que des choix d’austérité budgétaire (mais où est donc passé le « quoi qu’il en coûte » ânonné depuis bientôt un an ?) entraînent une dégradation des conditions d’apprentissage de nos enfants et des conditions de travail des enseignants.

Les élèves à besoins particuliers, et donc nécessitant une attention spécifique de la part des équipes, seraient répartis sur moins de classes ou plus difficilement inclus, augmentant les difficultés quotidiennes qu’ils rencontrent.

Par ailleurs, il est parfaitement inacceptable de rendre plus difficile le travail des enseignants, en première ligne dans la crise sanitaire depuis de longs mois, et dont nous pouvons constater le professionnalisme au quotidien. Ainsi, le nécessaire lien entre enseignants et familles deviendrait plus difficile, chaque enseignant devant l’effectuer avec plus de familles par classe.

Le contexte pandémique a accentué de façon dramatique les difficultés sociales et économiques de nombreuses familles dans le département le plus pauvre de France qu’est la Seine-Saint-Denis.

Plus que jamais il est nécessaire de renforcer la présence d’adultes dans les établissements et de diminuer les effectifs par classe. Il en va de la qualité du service public d’éducation, matrice de la République.

C’est très en colère que nous exigeons que la décision des suppressions de classe dans les établissements soit annulée, et qu’aucune autre école de la ville, et au-delà, ne soit touchée par une fermeture de classe.

Partagez autour de vous !

Les parents élus des écoles du Pré Saint Gervais

Pour signer la pétition c’est par ici >>>

Soirée de soutien avec les enseignants grévistes au Pré-Saint-Gervais

Moins visibles dans les médias que d’autres professions, les enseignants restent très mobilisés contre le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

Au Pré-Saint-Gervais comme dans beaucoup d’autres villes de la Seine-Saint-Denis, les enseignants ont été de toutes les mobilisations et ont fait de nombreux jours de grève.

Vendredi 24 janvier ils organisent une soirée de soutien à l’école Pierre Brossolette avenue Jean Jaurès. Une nuit des écoles joyeuse et combative avec des débats, de la musique vivante, des jeux et quelques surprises.

Nuit solidaire

Les enseignants vous demandent de venir avec des plats à partager.
Rendez-vous vendredi 24 janvier à partir de 19h00
à l’école Pierre Brossolette en face de la Poste.

Ps: Des caisses de grève pour soutenir les enseignants on été installées dans plusieurs commerces en ville.

0

Retraites : un système « universel », vraiment ? Non, une loterie perdante !

Ah, les beaux discours ! Le gouvernement promet un régime de retraites « universel », plus clair et avec plus de justice sociale ! C’est en tout cas ce que le gouvernement veut nous vendre. Et si nous n’y croyons pas, si ce projet suscite tant d’opposition dans tous les secteurs, publics et privés, il paraît que c’est parce que nous n’avons rien compris, ou parce que des privilégiés ne veulent pas de plus d’égalité.

Vraiment ?

Gagnera-t-on en « clarté », si on découvre la valeur du point de retraite et donc le montant de la pension… au moment où on la prend ?

Gagnera-t-on en « justice sociale » si l’on cadenasse les dépenses de retraites alors que le nombre de retraités, lui, augmente ? Et si l’on veut encore retarder l’âge de la retraite de façon uniforme, alors qu’il y a en moyenne sept ans d’écart de durée de vie entre les cadres supérieurs et les ouvriers ?

Alors que la lutte contre ce projet de réforme se poursuit, tâchons d’y voir plus clair, sur ses vrais objectifs et sur ses conséquences. En particulier sur le montant des pensions et l’âge à partir de laquelle nous pourrons profiter des nos droits à la retraite.

« à Gauche Autrement », et la « Liste Citoyenne »,

cleanshot-2020-01-19-at-23-23-462x

Mercredi 22 janvier à 20 h 15,

à la Maison des Associations (salle 1 sur la Terrasse)
3 place Anatole France au Pré-Saint-Gervais.

réunion retraites

Avec :

Pierre Concialdi, économiste à l’IRES (Institut de Recherche dirigé par plusieurs syndicats), membre du Réseau d’Alerte sur les Inégalités,

Raul Sampognaro, économiste à Sciences Po, spécialiste des politiques sociales, membre de la Liste citoyenne au Pré-Saint-Gervais,

Serge Volkoff, statisticien et ergonome, spécialiste des relations âge/travail et conseiller municipal à Gauche Autrement au Pré-Saint-Gervais.

Des chiffres et des retraites

« Des données économiques incontestables… » L’argumentaire du premier ministre pour justifier l’urgence de la réforme des retraites a piqué au vif des fonctionnaires de l’institut national de la statistique ( INSEE).

Dans un précieux document intitulé « des chiffres pour en débattre », un comité de mobilisation de la direction générale de l’Insee, soutenu par les sections CGT, FO et SUD produit une analyse qui met sérieusement à mal l’argumentaire du gouvernement d’Emmanuel Macron.

Quatre pages qui rappellent quelques chiffres fondamentaux, afin que les citoyens s’en saisissent et comprennent l’enjeu d’un refus collectif de la réforme régressive en cours.

A lire et faire circuleranalyse retraites

>> Télécharger le document <<

 

Hervé Le Bras : « Sur les retraites, il n’y a aucune urgence à prendre des mesures d’économie »

Hervé Le Bras est  démographe, chercheur émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED), et un historien enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il avait animé il y a quelque temps de cela une réunion publique organisée par À Gauche Autrement au Pré Saint-Gervais sur l’électorat de l’extrême droite.

Hervé Le Bras vient de signer une tribune dans Le Monde qui met à mal les arguments du gouvernement d’Emmanuel Macron pour imposer une réforme des retraites contestée par une grande majorité de Français.

L’évolution démographique et les différentes hypothèses formulées dans le rapport du Conseil d’orientation des retraites démontrent, selon le chercheur, que l’équilibre du système n’exige pas de mesures financières importantes, telles que l’instauration d’un âge pivot.

À l’unisson, les membres du gouvernement, Édouard Philippe en tête, clament que notre système de retraite est au bord du gouffre et que l’instauration d’un âge pivot est une mesure incontournable pour le sauver. Ils brandissent à cet effet le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR). Or la lecture du rapport ne donne pas l’impression d’une urgence absolue. Dès son premier graphique, le COR montre que les dépenses du système de retraite, qui dépassaient encore 14 % du PIB en 2016, sont passées au-dessous (13,7 % en 2018). Quelle que soit la croissance économique, atone ou vigoureuse, elles ne dépasseront pas 14 %, à l’horizon de la projection en 2030.

Hervé le bras

Ensuite, les graphiques du rapport du COR estiment le solde du système selon trois hypothèses. Dans le cas le plus souhaitable où l’État maintiendrait ses interventions financières au taux actuel, le déficit en 2023 ne serait que de 0,2 % du PIB, deux millièmes autrement dit, ou 5 milliards d’euros. Quand on a vu l’État lâcher 17 milliards pour calmer la révolte des « gilets jaunes », il ne semble pas qu’un déficit de 5 milliards soit insurmontable et qu’il ne puisse pas être résorbé par des mesures paramétriques relativement modestes, en réunissant vers 2022 les partenaires sociaux pour en décider à court terme, en connaissance de cause…

>>> Lire la suite dans Le Monde

Rassemblement contre la Loi travail devant la mairie du Pré Saint Gervais

À l’appel de plusieurs syndicats de salariés une centaine de personnes s’est rassemblée ce lundi soir devant la mairie du PréSaint-Gervais pour protester contre la loi travail et pour demander au député Bartolone de ne pas voter le projet de loi El Khomery.

IMG_3897

Des rassemblements identiques avaient lieu dans le même temps devant les permanences de tous les députés de la Seine Saint Denis à la veille du début de l’examen du projet de loi par l’Assemblée Nationale.

« Ni négociable, ni amendable, retrait du projet El Khomery » ont scandé les manifestants qui avaient amené cornes de brume, sifflets,  cuillères et casseroles pour faire du bruit.

Une délégation a été reçue par des chargés de mission de Claude Bartolone. Ces derniers ont indiqué que le député de notre circonscription ne voterait pas la loi.

Et pour cause, en tant que Président de l’Assemblée Nationale, il ne participe pas au scrutin. ( il n’a pas dit ce qu’il voterait s’il pouvait participer bien sûr ). Sans commentaires. 

Les manifestants se sont quittés en se faisant la promesse de rester mobilisés contre la loi travail. A suivre donc.

On y parlera aussi de travail

4822094_3_13c8_chroniques-du-travail-aliene-par-lise-g_224950ebaa16bd705a3700ce087f6246

Lise Gaignard a proposé dans un livre récent des récits, brefs et parlants, de salariés qui lui ont décrit leur souffrance, et/ou les compromissions douloureuses qu’ils ont dû accepter.
à gauche autrement l’invite le 12 mai 2016 à venir débattre de 
« Chroniques du travail aliéné ».
Ce sera à partir de 20 h 30 sur la Terrasse de la Maison des Associations (3 place Anatole France au Pré-Saint-Gervais). Continuer la lecture de On y parlera aussi de travail

Nuit Debout à Pantin et aux Lilas

Depuis le 31 mars, des milliers de personnes se réunissent Place de la République à Paris, dans toute la France et aussi à l’étranger.

nuit debour répiblique

Un mouvement qui a surpris tout le monde par son ampleur et par sa forme. Des assemblées de citoyens prennent possession des places des villes pour discuter et échanger librement. Chacun se réapproprie la parole et l’espace public.

nuitdeboutLa mobilisation visait à l’origine à protester contre le projet de casse du Code du travail. Elle a élargi ses perspectives pour devenir un point de convergence des luttes et un lieu qui interroge la façon de faire de la politique et la place des citoyens.

La politique n’est pas une affaire de professionnels, c’est l’affaire de tous.

C’est ce que dit Nuit Debout. C’est ce que nous disons depuis longtemps à A Gauche Autrement.

Nuit Debout, née sur la place de la République, est en train d’essaimer dans tout le pays et dans la 93. Plus de 200 personnes l’autre soir à Saint Denis, une cinquantaine de personnes vendredi dernier aux Lilas, et le souffle ne semble pas retomber.

Nuit debout aux Lilas
Début de la nuit debout aux Lilas vendredi dernier

À Pantin, une première Nuit Debout aura lieu ce mardi 19 avril à partir de 18h Place Olympe de Gouges, Rue Hoche sous les fenêtres d’Hermès. 

Et au Pré ? Qu’en dites-vous ? Chiche ?

Pour vous informer sur la Nuit Debout:
http://www.nuitdebout.fr

Loi travail, non merci !

Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri et le gouvernement socialiste propose de revenir des années en arrière.

llaaga

« à Gauche Autrement » s’associe avec « Les Lilas Autrement » pour organiser une Réunion publique sur le projet de loi El Khomri et vous invite ce mercredi 30 mars à 19h30  à la mairie des Lilas.

Un débat animé par Serge Volkoff, Conseiller municipal à Gauche Autrement au Pré Saint-Gervais.

Avec l’intervention de Sabina Issehnane, Professeure d’économie à l’Université Rennes 2, Membre des économistes atterré-e-s

  •  Le Code du Travail est-il si « lourd » qu’on le dit, et cela empêche-t-il des embauches ?
  • Diminuer les protections attachées au CDI, est-ce une bonne idée pour qu’il y ait davantage de CDI ? Ou bien, va-t-on vers la précarité généralisée, les statuts en miettes, la débrouille individuelle avec Uber comme modèle ?
  • Est-il vrai que les réformes « courageuses » qui sont proposées là ont été appliquées avec succès dans d’autres pays ?
  • Faut-il vraiment augmenter les zigzags sur la durée du travail dans chaque entreprise… ou s’orienter vers une baisse collective de la durée, pour travailler tous ?
  • Le référendum dans l’entreprise, pour décider de baisser les salaires ou réorganiser les horaires, est-ce un progrès pour la démocratie ?
  • Ce qui est présenté comme des avancées (la garantie jeunes, le compte personnel d’activité) est-ce vraiment nouveau, vraiment un progrès ?onvautmieux que caA Gauche Autrement (le Pré Saint-Gervais) et Les Lilas Autrement vous invitent à débattre de tout cela, et de bien d’autres questions, ce mercredi 30 mars à 19H30 à la Mairie des Lilas, salle du suffrage universel (entrée par le parking)