vert

Financer une fOrÊt urbaine…Impossible ?

Financer des forêts urbaines, c’est possible même en Seine-Saint-Denis ! Et c’est même la majorité départementale, la même qu’à la mairie du Pré Saint-Gervais, qui le dit… Alors, impossibilité réelle ou frilosité ? Manque de moyens ou poursuite des vieilles habitudes de construction partout, tout le temps, au profit des promoteurs ?

On a lu dans Le Parisien :

« Plantation de 30 000 arbres en dix ans, forêts urbaines, développement de la biodiversité… Le conseil départemental a voté le 11 juin son plan Canopée avec un budget d’investissement de 60 M. »

« Création de deux « forêts urbaines » par an »

Le conseil départemental s’est également engagé à créer deux forêts urbaines par an, pour un budget assez coquet : un million d’euros par an. « Ce sont des petites surfaces sur lesquelles on va venir planter une grande diversité d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur », explique le département.

« Pendant longtemps, on a pensé les espaces verts en termes de parcs, de grands aménagements. Là, on va essayer de changer notre approche en donnant de la place aux arbres au cœur des villes
», souligne Stéphane Troussel.

Extrait de la brochure d’information éditée par le département pour vanter son plan vert…

Chez nous au Pré, l’association Le Pré en Transition qui se bat depuis des mois pour l’implantation d’une forêt urbaine sur le site de Busso rappelle et à juste titre :

« Une forêt nécessite une surface minimum de 5 000 m2. L’implanter sur l’ancienne usine Busso au Pré Saint Gervais est possible C’est le dernier espace de cette taille disponible. Il n’y en aura plus d’autre. »

Ce n’est pas anodin. Le dossier Busso n’est pas une occasion, c’est la dernière chance de redonner un peu d’air à notre ville.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *