Voici le voeu soumis au vote du conseil municipal du 29 juin au Pré-Saint-Gervais
Parce que l’eau n’est pas une marchandise, mais un bien commun.
Dans notre ville, l’eau qui coule des robinets est gérée par la multinationale VEOLIA. Avec la création de la Métropole du Grand Paris et des Établissements Publics Territoriaux (EPT), une possibilité existe pour que la gestion de cette eau redevienne publique… si les élus du Pré-Saint-Gervais le demandent et si les élus d’Est Ensemble le décident.
En effet, depuis le 1er janvier 2016, la compétence eau est passée des villes et des agglos aux établissements publics territoriaux. Est Ensemble qui est devenu un établissement public territorial, auquel appartient le Pré-Saint-Gervais, fait partie à titre provisoire du SEDIF (syndicat des eaux d’Île-de-France). Le SEDIF (Syndicat des eaux d’Ile-de-France) est un établissement public qui a confié la gestion du service public de l’eau à un délégataire, Veolia Eau d’Île-de-France, par une convention de délégation de service public.
Est Ensemble doit décider d’ici au 31 décembre 2017 comment exercer cette compétence et, en particulier, d’adhérer ou non, en totalité ou en partie, au SEDIF. En effet, il n’est pas obligatoire qu’un territoire ait un mode de gestion unique.
Le Conseil municipal se prononce pour que la ville ne retourne pas au SEDIF et s’engage dans la construction d’une gestion publique, en partenariat avec Eau de Paris
Il mandate le Maire du Pré-Saint-Gervais pour prendre contact avec « Eau de Paris » afin de faire réaliser les études de faisabilité dans le cadre du marché d’études bilatérales que cet organisme a ouvert. Cette démarche n’impliquant pas de coût financier pour notre ville, les études sont prises en charge par Eau de Paris.
Il mandate le Maire du Pré-Saint-Gervais pour interroger Eau de Paris sur le futur mode de gouvernance en vue d’une adhésion : représentation, choix des orientations, place des associations d’usagers, transparence, coopération décentralisée …