Archives par mot-clé : environnement

Au conseil municipal du Pré les voeux ne se réalisent jamais

Au conseil municipal du Pré il est rare que les voeux se réalisent, surtout s’ils sont portés par l’opposition de gauche.

Deux points sur l’urbanisme dans notre ville étaient à l’ordre du jour du dernier conseil municipal de la ville : le PLU (Plan Local d’Urbanisme), et l’avenir de la friche Busso au travers d’un vœu déposé par notre groupe.

Le vœu de nos élus sur le devenir de la friche Busso  pour attendre que les municipales soient passées, pour que la majorité qui sera élue en mars puisse décider elle-même sur ce projet à long terme, demande de bon sens, a été vite balayée par le maire qui affirme qu’on ne peut plus attendre, que les Gervaisiens se sont exprimés au cours des ateliers urbains. Mais aucune réponse sur la cohérence du calendrier.

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Manifestation samedi 7 décembre de l’association « Le Pré en transition » qui défend un projet de forêt urbaine sur le site de Busso.

Notre vœu a bien sûr été voté par les trois élus A Gauche Autrement, Catherine Sire, Delphine Debord et Serge Volkoff, mais contrairement à l’habitude, quatre autres élus se sont cette fois associés à notre voeu. Sept voix en tout. Ce n’est pas le miracle de Noël mais parions que l’approche des élections y est pour quelque chose.

Les élus d’ À Gauche Autrement ont également voté contre le PLU.

Un repair café à la bibliothèque du Pré le 11 mai

La bibliothèque du Pré-Saint-Gervais (46 avenue Jean Jaurès)  accueille le repair-café du Pré le 11 mai 2019 à partir de 11 h jusqu’à 17 h. Des bénévoles réparent avec vous  les objets de votre vie courante qui ne fonctionnent plus.  S’ils sont réparables, ils ne seront pas jetés !

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Busso : la concertation ou la comm ?

C’est la réflexion que risquent de se faire les nombreux participants à la 2e concertation sur le devenir du site Busso, organisée par la municipalité le 12 février dernier. Invités à venir donner leur avis et « à construire le projet en s’aidant de plans, d’expertises, de maquettes… », les habitants ne se sont pas limités à parler hauteur d’immeubles, couleurs, volumes… A l’unanimité, les délégués de table ont demandé à revoir à la baisse le nombre de logements prévus, pour privilégier un espace de nature, de respiration, et des équipements qui répondent aux besoins des habitants et animent la ville. Cette réaction n’était pas prévue au programme. D’où la réaction fort contrariée du maire qui, en conclusion, a opposé « urgence sociale » à l’assemblée qui lui parlait « urgence climatique ». Et qui a affirmé qu’il lui faudrait avant tout tenir compte des demandes des habitants en matière de logement. Alors, pour ne pas détourner les habitants de la politique de la ville, il faut redonner tout leur sens aux mots. Et celui de « concertation » suppose d’associer ceux qui donnent leur avis d’un bout à l’autre du projet.

Consultez le quatre pages spécial édité par A Gauche Autrement sur le dossier Busso. Pour le télécharger cliquez ici.

Les arbres tombent

Tout doucement, la majorité municipale PS fait abattre les arbres.  Quelques arbres par çi (devant la Poste) quelques arbres par-là (square Edmond Pépin), ou encore Rue Brossolette. Seuls les riverains proches sont informés. Cela peut éviter des vagues. La réaction est moins massive et l’opposition n’a qu’à s’abattre. Mais rassurez-vous car la Ville va replanter ! nouveau petit contre ancien grand ! pas la même canopée, pas le même appareil racinaire mais en nombre c’est pareil. Mais,  1 n’est pas toujours égal à 1.

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Régie publique de l’eau : les engagements du maire

Pour une régie publique de l'eau
Pour une régie publique de l’eau

A l’occasion du conseil municipal du 12 février, les élus AGA ont déposé une question au maire pour connaître les étapes du chantier de mise en place d’une régie publique de l’eau.  Ils voulaient aussi savoir de quelle façon la population d’Est ensemble serait associée à l’avancée de ce projet.

Voici ses réponses.

Après avoir réaffirmé qu’il est à l’initiative des démarches faites pour sortir du Sedif, Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais et président d’Est ensemble, rappelle que la loi affirme que ce sont les territoires qui ont cette compétence, même si les villes ont la possibilité d’adhérer au Sedif indépendamment du territoire.

Parmi les territoires concernés, ont réadhéré individuellement au Sedif :

  • La moitié des villes du territoire 12 (Orly) (qui a 4 formes différentes de distribution d’eau sur son territoire);
  • 3 villes de Plaine Commune ;
  • 1 ville d’Est ensemble (Noisy le Sec) se prépare à faire de même.

Deux études ont déjà été conduites dont la dernière par un cabinet indépendant du Sedif, pour un coût de 100.000 euros. Leurs résultats sont toujours valides (peut-être feront l’objet de mises à jour), mais ne nécessitent pas de nouvelle étude.

Ces études seront présentées au débat public avec l’aide d’un cabinet.

La difficulté est d’avancer avec les autres territoires (c’est indispensable), malgré les particularités de chacun d’eux.

Le préfet de région a confirmé sa volonté de limiter le nombre de syndicats de gestion de l’eau (plus de 300) et estime que leur pertinence doit être décidée à l’échelle du territoire métropolitain.

La ville du pré-Saint-Gervais sera associée à cette réflexion mais ne sera pas un territoire de compétences. Il adresse un « clin d’œil » compréhensif à ceux qui ont posé les affichettes du 21ème vœu, mais répète que tout ça ne se joue pas au Pré.

Pour le maire, de tels sujets doivent être traités au niveau métropolitain. Réaffirme sa volonté de faire de l’eau un bien public.

Reviendra sur le sujet fin mars.

 

Pour l’Eau, une nouvelle réunion publique

Le « Collectif Eau du Pré-Saint-Gervais » nous invite tous à une nouvelle réunion publique le lundi 5 mars à 20h sur la Terrasse de la Maison des Associations (3 place Anatole France au Pré). Le collectif a invité Gabriel Amard (co-président de la coordination Eau Bien Commun France) et Jean-claude Oliva (président de la coordination Eau Ile de France) à venir débattre avec nous de ce qu’on pouvait attendre d’une gestion publique de l’eau.

Mais rappelons les derniers épisodes . . .
– le Conseil de Territoire d’Est-Ensemble a voté le 19 décembre 2017 de ne pas ré-adhérer au SEDIF pour les 2 années à venir en continuant à être fourni en eau par Véolia. Ces 2 années doivent être mises à profit pour déterminer comment mettre en oeuvre la future organisation qui deviendra définitivement opérationnelle en 2023 ! l L’objectif est de mettre en place régie publique par territoire, coopérant entre elles et avec Eau de Paris. De tout cela le collectif Eau du Pré nous a informé et on peut relire le tract qu’il a diffusé.
– notre maire  a affirmé dans le « Prévoir » de janvier-février 2018 son attachement à la gestion publique de l’eau.

Il faut continuer à soutenir le Collectif Eau du Pré, la Coordination Eau Ile de France dans leurs actions et qu’ils s’assurent que les engagements pris sont respectés, que les études indépendantes sont menées et qu’on prépare la gestion publique tant attendue.

>>> Lire le tract du Collectif Eau du Pré

Reunion eau

Non à Europacity !

Dans un mois, le dimanche 21 mai, mobilisons-nous pour sauver les terres centenaires du Triangle de Gonesse (Val d’Oise) menacées par le méga-projet d’infrastructure Europacity.
Opposons–nous à la démesure du tout béton.
Soutenons le Collectif pour le Triangle de Gonesse pour faire de cette journée de mobilisation un succès !
Rejoignez tous la mobilisation festive.

Notre environnement c’est aussi notre santé

Nous vous invitons à une réunion publique, jeudi 11 février,  3 place Anatole France Maison des Associations au Pré-Saint-Gervais, à partir de 20 h 30.

La question de la relation entre Environnement et Santé est de plus en plus préoccupante en raison de l’augmentation régulière de maladies chroniques comme le cancer, le diabète, les atteintes de la reproduction, l’asthme, les allergies, les troubles mentaux et neurologiques… et de l’émergence de maladies nouvelles comme l’hypersensibilité chimique.
Certes l’alcool et le tabac sont en cause mais les données scientifiques montrent que pollutions, alimentation déséquilibrée, sédentarité, urbanisation ou autrement dit les facteurs environnementaux le sont également aussi.

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Le Réseau Environnement Santé voudrait mettre les questions d’environnement et de santé au coeur des politiques publiques. Il mène des campagnes sur les grandes questions de santé et d’environnement. Il agit pour une meilleure prise en compte des données scientifiques validées et pour la mise en oeuvre du principe de précaution.
Ce réseau a aujourd’hui 4 grands projets : Perturbateurs Endocriniens (PE), Maladies Chroniques (MC), Maladies Emergentes et Risques émergents, Alimentation Environnement (AE).
Pour en savoir plus, nous avons invité un chercheur dans ce domaine, président du Réseau Environnement Santé, André Cicollela.
Bien sûr il parlera de ce qu’on connait un peu (comme les perturbateurs endocriniens : phtalates, parabènes, bisphénol A, pesticides) et nous le questionnerons.
Nous aimerions qu’on puisse ensemble réfléchir aux moyens d’action dont nous disposons au niveau de notre commune, de notre Territoire.

Rendez-vous pour en parler jeudi 11 février à la maison des association à partir de 20h30

Les élus A Gauche Autrement interpellent la mairie au sujet du jardin partagé

A l’occasion du conseil municipal du Pré Saint Gervais qui doit avoir lieu ce lundi, les élus du groupe A Gauche Autrement ont décidé de soumettre la question suivante à l’ordre du jour du conseil.

Sauvons le pouce vert

Questions à propos du devenir du Jardin partagé et du projet de l’ilôt Danton

L’association Le Pouce vert a appris récemment la fermeture du jardin partagé durant la période des travaux prévus, et ce à compter du 30 mars 2016.

Question : Nous souhaitons que l’ensemble des points exposés ci-dessous soient éclaircis.

Depuis la création du jardin partagé, plusieurs conventions ont été signées, puis prolongées entre la municipalité et l’association, donnant lieu à de nombreux échanges. Le projet Danton a donné lieu à plusieurs séances d’échanges au cours desquelles les riverains intéressés ont pu faire part de leur point de vue… sur les grandes lignes du projet. Sans pour autant avoir la garantie de voir leur avis pris en compte, puisque le projet définitif, ni même provisoire ne leur a été présenté. C’est une des limites que nous avons souvent dénoncées des séances baptisées « concertation », alors qu’il s’agit d’ « information « .

Aujourd’hui, alors que le projet semble définitif, plusieurs points posent problème. Notons bien qu’il s’agit là uniquement des points sur lesquels la municipalité a bien voulu communiquer, puisque pour le reste, les habitants, comme l’association du Pouce vert ou les élus, sont contraints de se contenter des informations… de trottoir.

L’interruption du fonctionnement du jardin pendant la durée des travaux : l’association, dès les premiers ateliers, avait fait part de son souhait de maintenir l’activité du jardin durant les travaux, sachant qu’une interruption durant plus d’un an équivaudrait à l’arrêt de ses activités. Nous demandons, en soutien à l’activité du Pouce vert, à ce qu’une solution soit envisagée pour maintenir une activité pédagogique pour la jeunesse, même réduite, autour de la marre, de la terre et des plantations et pas uniquement la mare elle-même, comme le propose votre 4 pages

La définition du jardin entre espace public et jardin partagé. L’évocation d’un espace cogéré (dans votre » 4 pages) ne va pas sans problème : Quel espace serait concerné par cette cogestion : le jardin association ? Le jardin public ? les deux ? Comment le règlement intérieur prévu pour le jardin associatif s’appliquera-t-il s’il n’y a pas de séparation étanche entre les deux espaces ? Qui préserve quoi ? Les horaires d’ouverture de la partie publique donneraient donc accès à la partie associative en l’absence de ses membres ? Qui pour s’assurer du respect des plantations ?

jardin

Mise à disposition d’un éco animateur : là aussi, si son arrivée va dans le bon sens, des questions se posent sur le périmètre de sa fonction et sur les responsabilités qui seront les siennes.

Enfin, ce quatre pages diffusé largement dans les boites à lettres des habitants avance des arguments à sens unique en faveur de la démolition du jardin actuel :

  • La pollution des sols(page 4) alors que celle-ci apparaissait comme négligeable au début des constats 
  • Le dénivelé qui n’est pas un argument !: on fait une rampe à un endroit si on veut permettre l’accès aux fauteuils)  
  • La place nécessaire pour les travaux nécessitant d’occuper l’espace jardin : il y a des solutions trouvées dans Paris bien dense, alors que future place jean-jaurès libérera de l’espace
  • La dalle qui doit être cassée : on peut aussi mettre de la terre par-dessus et planter des variétés à petites racines.

Enfin, nous sommes dans le flou concernant le reste du projet, qu’il s’agisse de l’immeuble qui sera construit et de ses qualités environnementales, ainsi que de l’ensemble des aménagements urbains prévus sur la rue environnante.

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La réponse de la majorité municipale ? Ce lundi à partir de 20h à la mairie pour le conseil municipal. La séance est publique.

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