L’association « La Rue est à Nous » vous convie à faire la fête ce samedi 4 juin de 12h à 22h rue béranger au Pré.
Au programme, des activités et un repas partagé gratuits pendant toute la journée. Participez en apportant de quoi partager ! Salades, gâteaux, boissons, viandes pour le BBQ, ou encore du sucre pour la barbe à papa, du cola pour la granita…
A partir de 14h des jeux pour les mômes de 7 à 77 ans, des rencontres et un Répare-Vélo proposé par nos amis de l’association « Ecologie au Pré »
Au programme également, indispensable à la fête, de la musique toute la journée avec des concerts et une scène ouverte à tous les talents.
Braderie, Fête la Rue est à Nous, Répare-Vélo, Repair Café… nos amis d’ Écologie au Pré pour tous ne chôment pas en ce mois de juin et vous proposent un programme chargé.
Ce soir, jeudi 12 Mai
Rassemblement à l’appel de l’intersyndicale
devant la fédération du Parti Socialiste de Seine Saint Denis
contre la loi travail El-Khomri et son passage en force avec le 49.3.
Rendez-vous à 18h30 devant la fédération du Parti Socialiste
de Seine Saint Denis: 29 rue André Joineau au Pré Saint Gervais
Le 49.3 est une brutalité ! Un déni de démocratie ! » C’est ce que disait François Hollande en 2006. Le même François Hollande vient de l’utiliser deux fois en l’espace de quelques semaines.
Après avoir cherché par tous les moyens à dénigrer la mobilisation citoyenne contre la Loi Travail, le gouvernement socialiste vient de décider de bâillonner le parlement.
Utiliser le 49-3 alors que les oppositions s’expriment depuis des semaines contre le projet de loi El-Khomri est une nouvelle façon de confisquer la parole et de garder le pouvoir. Ils ne savent faire que ça parce qu’ils sont acculés mais en attendant ils nous font perdre du temps alors qu’il y a tant de choses à faire. Ils font perdre du temps à ceux qui ont les moyens d’attendre, mais ils laminent tous ceux qui n’ont rien.
N’hésitez pas à aller lire la dernière lettre d’attac .
Petit rappel. A Gauche Autrement vous invite à rencontrer la psychologue du travail et psychanalyste Lise Gaignardce jeudi 12 mai à 20h30 à la Maison des Associations du Pré Saint Gervais.
Lise Gaignard a publié il y a quelques semaines « Chroniques du travail aliéné » aux éditions d’Une. Il s’agit de la retranscription d’entretiens avec des personnes qu’on avait adressées à son cabinet pour “souffrance au travail ». Des récits qui mettent des visages et des mots sur la souffrance au travail.
À l’appel de plusieurs syndicats de salariés une centaine de personnes s’est rassemblée ce lundi soir devant la mairie du Pré–Saint-Gervais pour protester contre la loi travail et pour demander au député Bartolone de ne pas voter le projet de loi El Khomery.
Des rassemblements identiques avaient lieu dans le même temps devant les permanences de tous les députés de la Seine Saint Denis à la veille du début de l’examen du projet de loi par l’Assemblée Nationale.
« Ni négociable, ni amendable, retrait du projet El Khomery » ont scandé les manifestants qui avaient amené cornes de brume, sifflets, cuillères et casseroles pour faire du bruit.
Une délégation a été reçue par des chargés de mission de Claude Bartolone. Ces derniers ont indiqué que le député de notre circonscription ne voterait pas la loi.
Et pour cause, en tant que Président de l’Assemblée Nationale, il ne participe pas au scrutin. ( il n’a pas dit ce qu’il voterait s’il pouvait participer bien sûr ). Sans commentaires.
Les manifestants se sont quittés en se faisant la promesse de rester mobilisés contre la loi travail. A suivre donc.
Lise Gaignard a proposé dans un livre récent des récits, brefs et parlants, de salariés qui lui ont décrit leur souffrance, et/ou les compromissions douloureuses qu’ils ont dû accepter. à gauche autrement l’invite le 12 mai 2016 à venir débattre de « Chroniques du travail aliéné ».
Ce sera à partir de 20 h 30 sur la Terrasse de la Maison des Associations (3 place Anatole France au Pré-Saint-Gervais). Continuer la lecture de On y parlera aussi de travail→
Depuis le 31 mars, des milliers de personnes se réunissent Place de la République à Paris, dans toute la France et aussi à l’étranger.
Un mouvement qui a surpris tout le monde par son ampleur et par sa forme. Des assemblées de citoyens prennent possession des places des villes pour discuter et échanger librement. Chacun se réapproprie la parole et l’espace public.
La mobilisation visait à l’origine à protester contre le projet de casse du Code du travail. Elle a élargi ses perspectives pour devenir un point de convergence des luttes et un lieu qui interroge la façon de faire de la politique et la place des citoyens.
La politique n’est pas une affaire de professionnels, c’est l’affaire de tous.
C’est ce que dit Nuit Debout. C’est ce que nous disons depuis longtemps à A Gauche Autrement.
Nuit Debout, née sur la place de la République, est en train d’essaimer dans tout le pays et dans la 93. Plus de 200 personnes l’autre soir à Saint Denis, une cinquantaine de personnes vendredi dernier aux Lilas, et le souffle ne semble pas retomber.
À Pantin, une première Nuit Debout aura lieu ce mardi 19 avril à partir de 18h Place Olympe de Gouges, Rue Hoche sous les fenêtres d’Hermès.
Depuis quelques années déjà, les Salaisons Busso, enfermées entre les rues Colette Audry, Danton, Salengro et G. Péri, ont arrêté leur activité. Le propriétaire a mis en vente ce terrain d’environ 8500 m2 et l’on apprend qu’un compromis de vente vient d’être signé. Un ensemble de promoteurs s’est porté acquéreur de ce terrain,
Une association de riverains s’est créée il y a peu, souhaitant être associée au projet qui s’inscrira sur l’un des derniers terrains de cette dimension de la ville.
A l’heure actuelle, nous en savons peu, si ce n’est que l’accord signé prévoit à ce jour la construction :
d’un ensemble de 140 logements répartis en 5 immeubles de 4 étages ;
et d’un vaste « stade » de hand-ball destiné à accueillir notamment des compétitions départementales (des tribunes de 200 à 400 personnes). A priori, deux étages de cet équipement seraient enterrés, et il resterait un étage en surface.
Au menu du conseil municipal du 30 mars, il y avait, comme chaque année, le vote des subventions aux associations de la ville. Les élus d’A gauche autrement ont interrogé le maire sur les principes qui guidaient la mairie dans l’attribution des subventions qui – si l’on en juge au moins par leur titre – sont proches de tel ou tel culte religieux.
Eh bien… la réponse du maire a été assez rapide : « il s’agit d’associations culturelles, c’est à ce titre que nous leur versons une subvention ». Ajoutant : « D’ailleurs vous les connaissez bien ».
Et non, nous ne pouvons pas connaître les activités de toutes les associations du Pré ; mais le maire, lui, les connaît certainement, et d’ailleurs sa réponse le prouve. Il pouvait donc donner au Conseil municipal les indications permettant de bien repérer leur caractère culturel. C’est pour cela que nous l’interrogions.
Certes, le sujet est brûlant. Mais ce n’est pas en refusant obstinément d’aborder le sujet que les passions se calmeront. Bien au contraire.
En l’absence de toute information à ce sujet et face au refus du maire de nous informer et d’échanger, nous nous sommes abstenus sur l’attribution de subventions à ces associations.
Et nous avons voté contre le versement de la subvention à l’école Saint Joseph qui, comme toutes les écoles religieuses, est une école privée. A ce titre, elle peut bénéficier de financements privés. Mais quand il s’agit de financements publics, alors ces derniers doivent aller… aux écoles publiques.